Poursuivi en France pour le viol et la séquestration d’une mineure (entre autres), filmé à l’aéroport de Nairobi donnant un coup de pied à l’une de ses danseuses en juillet dernier, Koffi Olomidé vient de réussir un joli coup marketing. En sortant officiellement son single « Nyataquance », le 8 mars, lors de la Journée internationale des droits des femmes, le boss de la musique congolaise entend se racheter auprès de la gent féminine.
« Beaucoup de femmes sont fâchées contre moi, je voulais leur demander pardon », a confié le chanteur dans une émission de télé camerounaise. L’album, qui doit sortir cette année, inclura « Forgive Me Mama », « une chanson pour toutes les dames : ma fille, ma mère, mon épouse… », ainsi qu’un titre en hommage à son père, disparu le 30 décembre 2016.
« La danse des boss »
Le single « Nyataquance », qui laisse peu de place aux envolées de l’artiste, n’est sans doute pas la meilleure production de Koffi Olomidé, mais il a déjà imposé sa choré, « la danse des boss », à Kinshasa. Après le succès de 13e Apôtre, annoncé à tort comme le dernier album de sa carrière, le patron confirme qu’il est toujours debout.
API avec jeuneafrique