«Contes d’un soir», est un temps fort du dialogue des cultures et de la diversité linguistique qui a pour ambition de se dérouler annuellement et simultanément dans plusieurs pays francophones. «Contes d’un soir» sera marqué par des invités d’honneur qui animeront des classes de maître à l’Institut National Supérieur des Arts et des Actions Culturelles(INSAAC). L’évènement qui sera organisé au Palais de la Culture de Treichville à Abidjan,sera par les artistes venus du Congo, de la RDC,du Québec,du Cameroun,de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, Burkina Faso,Liban,Tchad, Tunisie,la France de Madagascar, Guinée,Pologne… Cet évènement répond à plusieurs enjeux.
Il ya la nécessité de valoriser le patrimoine immatériel ; le besoin de préserver un art total en tant qu’expression des imaginaires de l’humanité ; le souhait de préserver par la transmission des savoir-dire et des savoir-être de plus en plus menacés par l’ère du tout numérique.
Trois autres lieux accueilleront les spectacles dans la nuit du 8 novembre. Blochauss dans la commune de Cocody ; Anoumabo dans la commune de Marcory ; Cité Sideci Iroko dans la commune de Yopougon. En amont de cette grande nuit, des lieux insolites de la ville d’Abidjan seront visités par de brèves prestations de conteurs.
Contes d’un soir a pour vocation de promouvoir la langue française, les langues partenaires, le multilinguisme et le dialogue des cultures. Cet événement invite les artistes conteurs professionnels, comme amateurs, à participer à un rendez-vous annuel de célébration des imaginaires. Initiative de l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF)au service de la diversité culturelle et linguistique, Contes d’un soir est porté par la Direction « Langue française, Culture et Diversités ». Ce projet vient en complément aux initiatives menées au profit du conte par plusieurs opérateurs culturels de l’espace francophone. Il sonne comme un hommage rendu au conte et aux conteurs sur la scène internationale. Contes d’un soir offre, le temps d’une nuit, des espaces de rencontres et de sociabilité. Ainsi du coucher au lever du soleil des histoires s’enchaînent mêlant danses, chants et récits afin de faire dialoguer les imaginaires de nos populations peut-on lire dans le site internet de l’OIF.
Ericien Pascal Nguiamba