Une formation des formateurs à ce sujet a eu lieu à Lougguéré dans la région du Nord du 20 au 24 juin 2019. Des Camerounais désormais outillés.
Les 165 génisses gestantes en cours d’acquisition méritent tout leur confort de vie. C’est une disposition indispensable (à 80%). L’objectif consiste à permettre à ces vaches en provenance de France de produire le maximum de lait possible. Or, l’expertise en la matière reste discutable au Cameroun. Pour y remédier, deux experts de COOPEX Montbéliard ont séjourné au Cameroun. À l’occasion, Jean Paul Brun et Gerald Cressier ont formé 32 personnels du ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, des organisations de producteurs et d’autres profils issus du secteur privé. Les travaux se sont déroulés sous la vigilance du Spécialiste national en développement des productions animales et gestion de la qualité, Dr Jean-Marcel Mandeng.
L’adaptation des vaches laitières dites hautement performantes aux situations de stress climatique et environnemental, les normes des bâtiments types, les besoins alimentaires d’une production généreuse et les améliorations génétiques ont constitué les singularités transmises aux participants. Quant aux techniques d’appréciation et d’intervention physiologiques, elles étaient relatives à divers domaines de connaissance : préparation et conduite du vêlage (mise-bas d’une vache), alimentation pré et post-natale, soins et allaitement des veaux, maladies post-natales, complications de mises bas associées aux interventions humaines. L’alimentation des vaches a également intéressé les participants. Elle varie en fonction du début de la période de lactation à celle du tarissement via les temps de pic de production, ont-ils appris. La conduite sécurisée de la traite et la conservation du lait ont mis un terme à la formation.
Les contractants et formateurs représentaient l’opérateur COOPEX Montbéliard. Il est le fournisseur des 165 génisses gestantes. Cette formation des formateurs rentre dans les clauses contractuelles avec le MINEPIA via le PRODEL. L’activité participe de l’amélioration nationale de la production laitière. Elle s’opère via la mise sur pied des fermes laitières semi-intensives et la vulgarisation de l’insémination artificielle.