La Présidente du Comité technique d’organisation (PCTO) a reçu, le 30 avril 2022 à Ndotto Kwakwack, des mains du PCTO sortant, Pierre Bang, le fanion de la 2ème édition du festival Ngan dibom, Ndotto Kwakwack 2023. Elle nous livre la vision de l’équipe qu’elle conduit pour une réussite éclatante dudit festival.
Quelle émotion vous habite à partir de ce moment, où vous tenez le fanion de l’organisation du prochain festival ?
C’est une émotion de pleine satisfaction. C’est un travail de toute une équipe, qui a commencé par un processus depuis 2019 : processus qui a été prorogé à cause du Covid19 et qui a eu son apogée en avril 2021 par la tenue de la première édition du festival Ngan Dibom à Bangopé. Bien entendu, la partenaire Addax Petroleum a réagi deux mois après ; et il a bien fallu que la remise de l’important don agricole soit faite de façon solennelle. C’est pourquoi ça a été programmé ce 30 avril 2022 à Ndotto Kwakwack. Et nous sommes bien heureux qu’en fin cet événement se soit tenu.
Il y a quand-même des choses qui n’ont pas été faites comme il se doit.
Tout à fait. Comme toute œuvre humaine, rien n’est parfait ; c’est dynamique et on tend à la parfaire. C’est vrai qu’il y a eu de petits couacs, notamment dans la logistique de la cérémonie. Ce qui nous a fait perdre un précieux temps. On a commencé les cérémonies pratiquement à midi, alors que c’était initialement programmé pour 9h30. C’était dû au fait qu’il y a eu des couacs au niveau de la mise en place.
Le message que vous transmettez pour 2023, afin qu’il n’y ait plus couacs, c’est lequel ?
Avant même de transmettre ce message, je félicite déjà les membres de l’antenne de Ndotto Kwakwack, qui, depuis hier soir (29 avril, Ndlr), s’occupe pratiquement de l’entretien de tous les participants. Ils ont pris ça à leurs charges et ils l’ont fait de manière efficiente. Toutes les réceptions sont totalement à leurs charges et c’est à féliciter, parce qu’ils se sont vraiment mobilisés dans ce sens !
Maintenant, le message pour le prochain festival. Comme je l’ai dit dans mon propos tout à l’heure, notre vision est celle d’un festival inclusif. C’est-à-dire que tout le monde va pouvoir se sentir concerner, impliquer et adhérer à cette idée de cohésion. Notre souhait est que tout le monde regarde dans le même sens, afin qu’en début avril 2023, nous soyons tous fiers du festival, parce qu’il faut deux mains pour pouvoir attacher une boule de kôki. Donc, participation inclusive, parce que pour les 19 villages du canton, nous constituons tous le dibom dans nos particularités et nos spécificités. C’est le melting de toutes ces synergies qui va faire en sorte que nous puissions avoir un festival qui soit représentatif de l’identité dibom. Nous attendons recevoir plus de 3.000 festivaliers ici à Ndotto Kwakwack en avril 2023.
Quand est-ce que les commissions, qui attendent la réponse de leurs feuilles de route, entreront-elles en action.
Le mois d’avril est fini. On est à onze mois, environ 330 ou 340 J-J du prochain festival. Donc, le travail va se faire dès demain (1er mai, Ndlr), et la mise en place effective des commissions doit se faire. Ce sera très vite implémenté afin qu’elles puissent se mettre en branle. Et nous-mêmes au Comité technique, on a profité aujourd’hui (30 avril, Ndlr) pour faire une visite guidée des lieux en matière de repérage ; et on va le parfaire dans les jours à venir. Parce qu’il nous faudra faire encore deux ou trois descentes surplace pour voir plusieurs aspects qui sont contenus dans notre programme de festival.
Propos recueillis par André T. Essomé, de retour de Ndotto Kwakwack
(Correspondance particulière)