Contrairement aux informations non fondées et erronées véhiculées par une certaine presse, le Ministre des Forets et de la Faune, Jules Doret NDONGO n’a jamais eu l’intention d’arracher les terres et la forêt au peuple Banen ou encore de chasser ces populations de leur territoire. Une réunion a d’ailleurs eu lieu au Ministère des Forêts et de la Faune entre le Ministre et les forces vives, les représentants de ces populations afin de clarifier la démarche du gouvernement. Procéder au classement dans le domaine privé de l’Etat, comme forêt de production, de cette zone de forêt est donc tout simplement une initiative qui vise à la valoriser avec pour finalité l’amélioration des conditions de vie des populations et leur bien-être. La transformation d’une ancienne forêt en forêt de production vise alors à contribuer au développement des régions ou localités concernées et, par extension, au développement. Lire les clarifications édifiantes qui apaisent les populations concernées.
Tout est parti du communiqué du Ministre des Forêts et de la faune (Minfof) signé le 4 février 2020. «Il porté à la connaissance du public que le ministère des Forêts et de la faune procédera au classement dans le domaine privé de l’Etat, comme forêt de production, d’une zone de forêt de 64 835 hectares constituée par la concession forestière 1111, Unité forestière d’aménagement (UFA) N°07-006… La carte indiquant la zone à classer est retenue à la disposition du public au ministère des Forêts et de la faune, direction des forêts à Yaoundé, dans les délégations régionales des forêts du Littoral et du Centre, aux délégations départementales des forêts et de la faune du Nkam, de la Sanaga maritime et du Mbam-et-Inoubou. Les éventuelles oppositions et réclamations relatives à ce projet de classement sont reçues à la préfecture de Yabassi pendant 30 jours suivant la date de signature du présent avis au public dans le chef-lieu du département concerné » a écrit le Ministre Jules Doret NDONGO. Du coup, malentendus, incompréhension, frustrations et interprétations diverses ont fait la une d’une certaine presse qui n’a pas hésité de tirer à boulets rouges sur le Ministre Jules Doret NDONGO, l’accusant injustement de vouloir arracher les terres aux populations Banen. Pourtant il n’en est rien. D’où la réunion tenue le 29 juin 2020 à Yaoundé entre le Ministre Jules Doret NDONGO et les élites, Forces vives et représentants des populations Banen et dont l’objectif était de faire la lumière sur une histoire qui en réalité, n’est qu’un malentendu amplifié par une certaine presse mal informée et dont l’objectif recherché est visiblement de saboter le Ministre des Forêts et de la Faune et de tenir son image dans une affaire qui en réalité n’est que l’aboutissement d’un long processus qui a démarré depuis longtemps par des études préalables. Il faut noter que le Ministre des Forêts et de la Faune n’est pas responsable des questions de terre. Il y a tout un département ministériel en charges de ces questions : Le Ministère du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières. Le Ministre Jules Doret NDONGO est donc injustement accusé car, lui, il gère la forêt. Ce qui sort de la terre. Pour le cas d’espèce, il fallait donc que le ministre rassure les populations du Mbam et du Nkam et leur explique le bien-fondé de cette initiative qui ne vise pas à déplacer les peuples ou de faire disparaitre les Banen. La forêt leur appartient et la plateforme de concertation permanente mise en place a pour but de mieux appréhender les problèmes que posent les uns et les autres. Les Banen sont chez eux même s’ils sont certes éparpillés. D’ailleurs le Mbam et le Nkam depuis des indépendances ont toujours fait l’objet des concessions. La preuve les communautés qui habitent le Mbam, le Nkam ou le Moungo sont en majorité les populations venues de la région de l’Ouest et qui y ont investi. On ne fait donc pas disparaitre une tribu. Il s’agit tout simplement de transformer une ancienne forêt en forêt de production pour qu’elle profite aux populations. En prenant actes des revendications légitimes des populations concernées, le Ministre Jules Doret NDONGO a souligné qu’il ne s’agit pas de donner un titre foncier à qui que ce soit. Un opérateur peut exploiter la forêt, y investir et les principaux bénéficiaires de ces investissements ne sont autres que les populations locales. Par ailleurs, il faut noter que c’est l’Etat qui met en concession et non le Ministre qui, lui, s’occupe de ce qui sort de la terre. Contrairement aux accusations d’une certaine presse. Il n’est donc pas question de prendre les terres des Banen, a souligné le Ministre Jules Doret NDONGO au cours de cette concertation. Il s’agit juste d’une transformation d’une forêt en une forêt de production dont les produits doivent profiter à tout le monde. Si un opérateur économique ne respecte pas le cahier de charges, il sera tout simplement sanctionné.
Au terme de cette réunion, les malentendus ont été clarifiés et les participants ont été chargés de porter le bon message aux populations. Il faut noter que les actes posés par le gouvernement vont donc dans le sens de l’intérêt communautaire et économique. D’ailleurs, le Chef de l’Etat ne saurait cautionner des actes qui soient contre les communautés. Procéder au classement dans le domaine privé de l’Etat, comme forêt de production, de cette zone de forêt est donc une initiative qui vise à terme, à valoriser cette forêt avec pour finalité l’amélioration des conditions de vie des populations et surtout le développement du pays.
Ericien Pascal Nguiamba
Affaire des terres Banen, des clarifications qui apaisent les populations
Oui, il ya eu apaisement . C ´est l´occasion de féliciter monsieur le ministre pour sa disponiblité et son sens de l´écoute. Il a alternativement recu les camps du NON et celui du OUI, Mais.
Cela étant, votre article ne pose pas le vrai problème qui celui du changement de la nature juridique de la forêt selon l´avis ministériel du 04 février qui parle de classement et inclusion des forêts dans le domaine privé de l´ETat.
Oui, les forêts doivent profiter aussi bien á l`Etat qu´aux populations, mais avant , il faut justement raccompagner ces populations vers leurs terres.
Comment voulez-vous que ces populations négocient et acceptent l´UFA depuis leurs différents d´éparpillement . Or, promesse leur avait été faite en 1963, au moment de leur déportation, de les aider á revenir.
C´est par lá qu´il faut commencer: Mettre d´abord l´homme au centre des interêts de développement,
Merci