Dr Njimogna L. Akim alias Doctor Njim’s, est le président du Mouvement Citartsien pour le Développement du Noun à l’Ouest Cameroun. Quelques jours après le Congrès organisé le 31 octobre 2020 dans la ville de Foumban, il a décidé d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur la portée du Mouvement Citartsien pour le Développement du Noun en abrégé MCD-Noun. Entretien.
Bonjour Docteur. Un congrès Vient de se tenir à Foumban à l’ouest Cameroun. De quoi s’est-il agit exactement ?
En fait il s’agit d’une Assemblée Générale constitutive en quelque sorte. Nous avons opté appeler dans notre statut congrès. C’était une assemblée qui nous a permis de mettre sur pieds la base de notre association nommé Mouvement Citartsien pour le Développement du Noun en abrégé MCD-Noun. C’est une association apolitique, non religieux et ne débat même pas sur les religions.
Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de ce congrès ?
Ce congrès était nécessaire car nous avions voulu contribuer au développement de notre département en incluant tout le monde. Il fallait le faire et montré aussi au monde qu’il est possible de faire une association et réaliser tout dans la transparence où ce que même le fondateur que je suis peut-être débattu et retiré dans le statut. Et c’est ce qui s’est en fait passé avec plusieurs articles. Le développement du Noun nous tient à cœur, voilà en réalité la plus grande motivation que nous avons.
Quelles ont été les grandes résolutions de ce congrès ?
Les grandes résolutions qu’on peut retenir c’est que le congrès se tiendra chaque trois ans, correspondant ainsi au mandat du comité exécutif, dont ses membres ne peuvent être élus plus de deux fois consécutive dans le même poste. Aussi nous avions axé notre objectif vers la réalisation des projets qui auront un impact sur le développement du département, l’intégration de ses ressortissants dans tout le territoire du Cameroun.
Après ce congrès, quelles sont les activités que compte mener votre mouvement ?
Nous sommes actuellement entrain de recenser les activités ainsi que les projets. Cependant, nous avons deux grands projets déjà adopté et connu par tous les membres. Le Cit’Art Entrepreneurship Academy sera une académie entrepreneuriale qui va éduquer les jeunes dans le domaine ainsi que les accompagner. C’est une entreprise en tant que telle qui mènera ses activités dans plusieurs domaines, qui étudiera d’autres projets entrepreneuriaux et accompagnera jusqu’à sa réalisation.
Nous avons aussi le Cit’Art Sport Academy, qui sera une académie sportive dont le but principal est d’éduquer les enfants dès le bas âge en sport, surtout le football permettant ainsi de dénicher les talents cachés du Noun dans le domaine. C’est une entreprise dont ses membres définiront son statut juridique.
Nous avons aussi un projet de media et sommes entrain de préparer un Magazine mensuel qui sortira dans plusieurs domaines, et surtout reflètera les activités des citartsiens que nous sommes, les activités entrepreneuriales dans le Noun, ainsi que la valorisation de la Culture Bamoun.
Un projet ciné-éducatif est en vue aussi. Pendant que les autres propositions des projets qui nous arrivent sont encore entrain d’être étudiées par les membres du Comité exécutif.
Un mot de fin pour votre communauté, la communauté nationale et internationale…
Une seule phrase à ma communauté, c’est que « Le développement du Noun passera par Nous ». En fait c’est le slogan qui nous a accompagné lors de la création de notre groupe virtuel qui regroupe déjà actuellement 22 000 membres ressortissants du Noun sur Facebook connu sous le nom de « Cit’Art C’est le Noun ».
À la communauté nationale, je ne peux que dire que le développement du Cameroun est le devoir de chacun de nous, pas simplement des gouvernants. Nous devons faire notre part depuis nos différentes communautés. Notre association optant pour la mutualisation des forces, toute association désirant travailler en collaboration avec nous peut déjà nous contacter car c’est ensemble que nous irons plus loin.
Au niveau international, c’est pareil, l’Afrique ou le monde ne peut se développer qu’en commençant quelque part et chaque communauté doit faire quelque chose pour marcher au rythme de la mondialisation.
Notre association est prête à travailler en collaboration avec des organismes internationaux dans tous les domaines tels que la santé, l’éducation, sport, la culture et même la diplomatie.
Entretien avec Berthe Alimame