Dans une interview exclusive accordée à votre journal en ligne panafricain AFRIQUEPREMIERE.NET, le jeune Conseiller Municipal, qui fait la fierté des populations de Bangangté, principale ville du département du NDE dans la Région de l’Oust Cameroun, a décidé de parler : De l’ambiance à la commune de Bangangté qui attend toujours son nouveau Maire, du RDPC, le parti au pouvoir, du rôle joué par certaines élites natives de Bangangté, de ses messages aux autorités et à la jeunesse, ainsi que de ses motivations et ambitions s’il est élu Maire comme le souhaite la majeure partie des populations de l’arrondissement de Bangangté. Lire…
Éric Niat, ou M. le Conseiller Municipal, que se passe-t-il à la Commune de Bangangté ?
La commune de Bangangté est à la croisée des chemins face à son destin. Depuis le 2 Mai dernier, la commune alimente l’actualité nationale, voire internationale. Il est question de remplacer le défunt maire Dr Jonas Kouamouo décédé le 5 mars 2021, pour qui j’avais un immense respect. Comme les textes du parti le Rdpc le prévoient, je suis allé aux primaires face à mon frère et aîné Jean Lambert Tchoumi. J’ai obtenu 21 voix contre 19. Le procès-verbal de l’élection a été signé légitimant de fait mon investiture. La session de plein droit a eu lieu le 3 Mai elle devait entériner mon élection le conseil municipal étant à 100% Rdpc et le seul candidat du parti, comme cela s’est produit à Bazou, à Yaoundé 2 et partout au Cameroun, après les municipales de Février 2020. Malheureusement certains collègues conseillers ne sont pas venus au vote du maire. La séance est renvoyée pour le 6 Mai où contre toute attente, une autre candidate s’est présentée en bafouant les textes du parti, dont le mode de désignation de ses candidats est l’investiture. La prochaine date n’est pas encore fixée.
Pourquoi les Instructions du Comité Central du Rdpc n’ont pas été respectées par les Conseillers municipaux de la Commune de Bangangté ?
Je ne saurais vous dire, mais nous sommes en droit de nous poser la question de savoir si l’opposition s’est introduite dans notre conseil qui était 100% Rdpc, le parti de notre illustre président, S.E Paul Biya.
Quel rôle jouent les élites politiques natives de Bangangté, depuis le boycott de votre élection, certains noms ressortent comme quoi ils sont à l’origine du blocus, qu’en est-il exactement ?
Je ne peux pas avec précision vous dire quel rôle les élites ont joué. Je suis et j’ai toujours été un rassembleur, nous devons maintenir la cohésion au sein de nos rangs car le combat est ailleurs à savoir le développement de notre groupement et l’encadrement de notre jeunesse. Nous nous devons de montrer le bon exemple, cette situation ne nous honore pas. Nous avons besoin de l’énergie positive de tous pour développer et construire la commune de Bangangté.
Si vous êtes élus Maire de la ville de Bangangté que comptez-vous faire pour les populations de cette ville ?
Je serai dans la continuité des actions déjà menées antérieurement. J’apporterai une attention particulièrement au rassemblement des élites et des populations afin de mettre fin aux divisions qui polluent notre bel arrondissement. Egalement il s’agira de saisir le canal que la politique de décentralisation nous offre pour faire de Bangangté une ville émergente. Nous devons assurer une meilleure éducation à nos enfants en les incitant au culte de l’excellence, l’agriculture au sens large, l’épineuse question d’accès à l’eau potable, attaquer le problème du chômage des jeunes et l’exode rural, le sport comme outil de développement seront au centre de nos priorités. Avec l’ensemble de l’exécutif communal, nous allons rassembler les besoins des 7 groupements que compte la commune pour consolider un plan de développement global. Nous avons des investisseurs qui arrivent. Vous les découvrirez au moment venu.
Êtes-vous victime du patronyme de votre loyal et fidèle père ?
Je voudrais vous faire remarquer que ce n’est qu’un groupuscule de personnes qui alimente cette polémique. J’ai déjà fait mes preuves sur le terrain. Il est très grave de tenir ce genre de discours plein de haine, cela veut-il dire que vous-même si demain votre situation fait de vous une personnalité reconnue dans le Cameroun, votre enfant ne pourra pas suivre votre voix sans être vilipendé. Il ne fait pas accepter l’exclusion quelle qu’elle soit de patronyme, de sexe, d’appartenance religieuse ou d’origine c’est très dangereux.
Quels messages envers les autorités de la ville et aux jeunes qui fondent un espoir sur vous ?
Mon respect aux autorités aussi bien administratives, judiciaires, traditionnelles que religieuses est l’éducation de base reçue de mes parents. Aux populations, je leur réitère mon profond amour pour elles, leur dit merci pour leur soutien, nous avons ensemble de nombreux défis à relever afin de développer notre commune dans tous ses aspects. Je n’ai pas des moyens illimités, mais j’ai des idées et des relations pour parvenir à hisser au plus haut Bangangté. Je connais nos problèmes et mesure l’ampleur de vos attentes. C’est un privilège d’écrire l’histoire ensemble, ne cédez pas aux provocations, rassemblons-nous sans rancœur ni division.
Ne pensez-vous pas que l’heure du RASSEMBLEMENT a sonné ?
L’heure du rassemblement a toujours sonné. Ceux qui veulent diviser le Rdpc, doivent se rappeler de ce que le parti leur a apporté. Nous avons une nation à bâtir et nous devons être un exemple de par nos agissements et nos paroles. Les yeux des autres départements, du Cameroun et du monde sont rivés vers nous .Ressaisissons nous l’heure est plus que jamais au rassemblement.
Quelles sont vos différentes motivations ?
Mes motivations sont simples, redonner à notre groupement ses lettres de dignité et mettre toutes les chances de notre côté pour rendre réelle l’émergence 2035.
Entretien avec la rédaction.