Tout est parti des déclarations faites par le Président français Emmanuel Macron au cours d’un entretien avec un activiste camerounais à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du salon de l’agriculture en France. Ledit entretien abondamment Relayé dans les réseaux sociaux depuis le 22 Février 2020, présente le Chef d’Etat Français semblant corroborer les propos et accusations fallacieuses de son interlocuteur, se réclamant activiste d’un pseudo mouvement à l’encontre du Président de la République du Cameroun, Paul Biya, homologuant ce dernier de dictateur, génocidaire. Au cours de ce même entretien, le Président Emmanuel Macron a laissé entendre que la libération du Professeur Maurice Kamto Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) serait une résultante des pressions exercées par Paris sur Yaoundé, et aurait été un préalable pour une rencontre entre le Président de la République du Cameroun Paul Biya et son homologue français à Lyon. Le Président Macron de poursuivre qu’il fera tout ce qui est à son pouvoir pour mettre « la pression » sur le Président de la République du Cameroun comme il l’aurait fait par le passé avec d’autres chefs d’Etats Africains afin que lumière sois faite sur l’incident de Ngarbuh ayant malheureusement coûté la vie à de nombreuses personnes. Le Chef de l’Etat Français a tout aussi pris l’engagement de peser de son poids afin d’obtenir la libération de certaines personnes faisant l’objet de poursuites judiciaires. Face à la presse nationale et internationale lundi 24 février 2020 à Yaoundé, le Coordonnateur Général de l’ODS, L’Observatoire du Développement Sociétal, Lilian Koulou Engoulou a dénoncé avec le maximum de vigueur, le ton et l’esprit colonialistes, disproportionné, irrévérencieux dont le Président Macron a fait montre dans ses déclarations à l’encontre du Cameroun et de l’institution qu’incarne son Président de la République, Chef de l’Etat….L’ODS qualifie d’inacceptable l’ingérence de la France et du Président Macron dans les affaires intérieures du Cameroun, un Etat de droit. L’intégralité de la déclaration musclée de l’Observatoire du Développement Sociétal.
Communique Radio / Presse
Relatif aux allégations du Président Macron à l’ouverture du salon de
l’agriculture en France
L’Observatoire du Développement Sociétal, fidèle à ses missions de lutte contre les inégalités et de défense des droits des populations et des usagers, prend note des déclarations faites par le Président français Emmanuel Macron au cours d’un entretien avec un activiste camerounais à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du salon de l’agriculture en France. Ledit entretien abondamment Relayé dans les réseaux sociaux depuis le 22 Février 2020, présente le Chef d’Etat Français semblant corroborer les propos et accusations fallacieuses de son interlocuteur, se réclamant activiste d’un pseudo mouvement à l’encontre du Président de la République du Cameroun S.E.M Paul Biya, homologuant ce dernier de dictateur, génocidaire. Au cours de ce même entretien, le Président Emmanuel Macron a laissé entendre que la libération du Professeur Maurice Kamto Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) serait une résultante des pressions exercées par Paris sur Yaoundé, et aurait été un préalable pour une rencontre entre le Président de la République du Cameroun S.E.M Paul Biya et son homologue français à Lyon. Le Président Macron de poursuivre qu’il fera tout ce qui est à son pouvoir pour mettre » la pression » sur le Président de la République du Cameroun comme il l’aurait fait par le passé avec d’autres chefs d’Etats Africains afin que lumière sois faite sur l’incident de Ngarbuh ayant malheureusement coûté la vie à de nombreuses personnes. Le Chef de l’Etat Français a tout aussi pris l’engagement de peser de son poids afin d’obtenir la libération de certaines personnes faisant l’objet de poursuites judiciaires et de mesures de détention en conformité avec les lois et les juridictions camerounaises. L’Observatoire tient à dénoncer avec le maximum de vigueur, le ton et l’esprit colonialistes, disproportionné, irrévérencieux dont le Président Macron a fait montre dans ses déclarations à l’encontre du Cameroun et de l’institution qu’incarne son Président de la République, Chef de l’Etat. L’Appui et le soutien dont semble jouir en terre française des artisans de la violence,activistes se réclamant d’un mouvement phalangiste en général, et son dirigeant en chef en particulier, lesquels se sont ces derniers mois illustrés par des actes rustres, séditieux, à l’instar de nombreuses agressions sur le territoire français à l’encontre des artistes camerounais, de certaines autorités camerounaises au rang desquels le Président de la République Paul Biya, des hommes de média, mais aussi le chambardement et pillage des Ambassades Camerounaises en Belgique ainsi qu’en France laissent perplexe l’ODS quant au rôle trouble que pourrait jouer la France dans la tenue des manifestations insurrectionnelles organisées Au Cameroun et contre le Cameroun par certains acteurs politico-sociaux, hostiles aux divergences d’opinions et convictions politiques, non épris du respect des règles de jeux politiques, des instituions de la république du Cameroun, mais aussi de l’expression de la volonté populaire.
L’ODS qualifie d’inacceptable l’ingérence de la France et du Président Macron dans les affaires intérieures du Cameroun. Le Cameroun est un Etat de droit, et le principe de la séparation des pouvoirs auquel le Cameroun a entièrement souscrit, a pour corolaire la toute indépendance du pouvoir judiciaire. Faudrait peut-être ici rappeler au Président Macron trois (03) dispositions de la loi fondamentale de la République du Cameroun:
– Article 37 alinéa 1er, La justice est rendue sur le territoire de la république
au nom du « peuple camerounais ».
– Article 37 alinéa 2, Le pouvoir judiciaire est exercé par la cours suprême, les cours d’appel, les Tribunaux. Il est indépendant du Pouvoir exécutif et du Pouvoir législatif. Les magistrats de siège ne relèvent dans leurs fonctions juridictionnelles que de la loi et de leur conscience.
– Article 37 Alinéa 3, Le Président de la République est garant de l’indépendance du Pouvoir judiciaire. A la lecture des alinéas ci-dessus, comment comprendre donc que la France dont la devise comprend en première position le mot « Liberté », et qui promeut les valeurs démocratiques, d’égalité et de justice pour tous, sois cellelà qui aujourd’hui voudrait prendre en otage la justice Camerounaise en prétendant avoir ordonnée par le passé, la libération par la justice Camerounaise d’un ressortissant Camerounais, poursuivi pour des délits répréhensibles par la loi Camerounaise, mais aussi projetant de récidiver au moyen de pressions en vue d’obtenir libération d’autres citoyens camerounais condamnés et poursuivis devant les juridictions Camerounaises et ce conformément au droit positif Camerounais.Le ton résolument paternaliste et provocateur Du President Macron suscite des interrogations quant aux intentions réelles de la France vis-à-vis du Cameroun et de son Président de la République S.E.M Paul Biya. L’organisation récente à Paris d’un grand meeting D’un parti politique Camerounais au cours duquel Le President de ce parti à ouvertement défendu une position illégale et condamnable de boycott des élections législatives et municipale du 09 Février 2020, tout en contestant les résultats de l’élection Présidentielle D’Octobre 2018 au Cameroun et en diffusant sournoisement auprès des camerounais de la diaspora et de plusieurs hauts dirigeants Rencontrés, un message tribalistes Et insurrectionnels de soutient aux groupes rebelles au Cameroun, nous interpelle quant à savoir si la France serait une terre fertile et base arrière idéale pour des hors la loi, et brigands de toute sorte. Les noirs desseins à répétitions et incéssants De La France Vis-A-Vis Du Cameroun, les multiples leçons quelle n’a de cesse de donner au Cameroun concernant la gestion des crises sont-ils vraiment à prendre avec circonspection tant il est de notoriété publique que sur son propre territoire le désordre entretenu Par Les gilet jaunes ne trouve pas de solution, ajouté au mouvement des contestataires à la réforme des retraites. L’observatoire s’insurge une fois de plus contre cette diabolisation des élus, du gouvernement, des forces de défense et de sécurité du Cameroun dans le but non seulement de jeter l’opprobre sur les dirigeants Camerounais, de discréditer la légitimité de ces derniers, nos forces de défense et de sécurité, les multiples mesures que le gouvernement ne cesse de prendre en vue de ramener la paix et quiétude dans les zones en proie à l’insécurité, mais aussi susciter l’intervention des forces étrangères en territoire Camerounais. L’ODS tient à dénoncer cette campagne extrêmement négative orchestrée dans les media internationaux.
L’Observatoire exprime sa profonde déception devant tant d’acharnement contre le Cameroun et rappelle à l’ensemble du peuple camerounais, toutes les actions du gouvernement visant à faire respecter les dispositions pertinentes de notre loi fondamentale ainsi que tout le dispositif légal et réglementaire en vigueur pour maintenir la paix, la cohésion nationale, garantir notre intégrité territoriale et protéger les citoyens et lutter contre le tribalisme.
L’Observatoire félicite Son Excellence Paul Biya, President de la République du Cameroun pour le calme observé face à la provocation de la France, l’esprit de tolérance et la clairvoyance des instructions données pour la préservation de la paix et l’instauration d’un véritable climat de dialogue en vue de la résolution durable des problèmes identifiés. Nous saluons ici l’engagement de nos forces de défenses et de sécurité, qui se battent avec honneur et fidélité, loyalisme et dévouement, jusqu’au sacrifice suprême afin d’assurer la protection des personnes et des biens, garantir l’intégrité du territoire national. Nous saluons leur engagement patriotique, mais aussi l’esprit de professionnalisme et d’humanisme dont-ils font montre sur les terrains d’opérations. << La souveraineté nationale appartient au peuple camerounais qui l’exerce soit par l’intermédiaire du Président de la République et des membres du parlement, soit par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Les autorités chargées de diriger l’Etat tiennent leurs pouvoirs du peuple par voie d’élection au suffrage universel direct ou indirect, sauf disposition contraire de la présente constitution>>: Cf. Article 2 alinéas 1 et 2 de la constitution du Cameroun. Le peuple Camerounais est un peuple souverain qui choisi ses dirigeants en toute liberté, il ne revient donc pas à une ex puissance coloniale de continuer de surfer sur ce triste terrain et se positionner en donneur de leçon. L’Observatoire s’engage auprès des populations de T toutes les régions du Cameroun en proie a des attaques déstabilisatrices à des fins politiques et religieuses, à poursuivre la lutte contre les inégalités pour un « vivre ensemble » résolument orienté vers le développement harmonieux de notre
cher et beau pays le Cameroun.
Yaoundé Le 24 février 2020.