Fin 2018, l’ambiance sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest était cataclysmique. Le niveau de violence et de destruction avait atteint des sommets sans précédent et beaucoup craignaient le pire. Mais le président Paul Biya, dans sa sagesse habituelle a opté pour une nouvelle approche pour répondre aux préoccupations des populations des deux régions anglophones.
Par Cham Victor Bama
Il a fait connaître sa détermination lorsqu’il s’est adressé à la nation fin 2018. Ainsi, le pays est entré en 2019 avec un nouveau gouvernement sous la direction du chef de l’État, qui a reçu des instructions fermes pour prendre des mesures pour inverser la tendance.
Cette nouvelle volonté présidentielle s’accompagne d’un changement de gouvernement. Le président Biya a remanié le cabinet. Il a pompé du sang neuf, donnant à beaucoup de raisons d’espérer des cadeaux pour rétablir la normalité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le grand nom chargé de concrétiser la résolution du gouvernement de mettre de l’ordre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest était le chef Dr Dion Ngute Joseph. Biya a confié cet académicien vénéré, diplomate, chef traditionnel plein de sagesse et loyaliste de longue date à la vision du chef de l’État et a été nommé Premier ministre, chef du gouvernement.
Quelques autres visages ont également été amenés à travailler sous la coordination du nouveau Premier ministre dont la marque d’humilité et la politique de la porte ouverte sont un atout pour galvaniser le régime.
Mais quelle était la situation avant maintenant ?
Les pessimistes ne s’attendaient pas à ce que quelque chose de nouveau ou de bon se produise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lorsque le gouvernement dirigé par Dion Ngute a été nommé.
A cette époque, les armes fumaient sans cesse, les villes fantômes et les confinements étaient réguliers ; la fréquentation scolaire était dans un état lamentable, les grandes entités étatiques telles que l’Autorité de développement du Haut Nun, l’UNVDA, la Société de développement du Cameroun, la CDC, les plantations PAMOL étaient en ruine.
Les combattants séparatistes étaient déchaînés. Les activités socio-économiques, en particulier l’agriculture, se sont effondrées, la plupart des communautés étant désertées. Les extrémistes séparatistes de la diaspora étaient violents et agressifs envers toute initiative gouvernementale. Ils avaient la plupart des plateformes de médias sociaux inondées de mensonges pour manipuler et tromper la population. Le tissu social dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a été fortement touché. Avec un tableau aussi sombre, beaucoup ne voyaient aucun sens au changement d’approche du président de la République. Mais avec le dynamisme après la tenue du Grand Dialogue National orchestré par le Chef de l’Etat, ce sont des raisons de prouver que les sceptiques se sont trompés.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, s’est vu confier cette tâche herculéenne par le Chef de l’Etat dans un climat tellement difficile. Cependant, de nombreux sceptiques et détracteurs n’ont pas perçu l’impulsion donnée par le chef de l’État.
C’est pourquoi, pensent certains analystes, le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef Dr Joseph Dion Ngute à qui Biya a confié la tâche de diriger une telle mission que la plupart à l’époque considéraient comme une mission impossible et ne comprenait pas le changement de vision du chef de l’Etat, méritent également le respect pour avoir su manier avec assiduité et franchise les directives présidentielles.
Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Les signes sont devenus plus clairs que les actions du gouvernement depuis 2019 ont porté beaucoup de fruits. Certains des signes très visibles à la fin de cette année 2022 ont été observés même aux États-Unis, lorsque le président Paul Biya s’est rendu au sommet États-Unis-Afrique.
Il y a eu un changement radical à la fois interne et externe.
Dans le domaine intérieur, de nombreux combattants séparatistes ont baissé les armes et d’autres continuent de le faire afin de bénéficier du rameau d’olivier du chef de l’Etat et retrouver une vie normale.
Extérieurement, c’était la première fois depuis quelques années que le chef de l’Etat recevait un accueil historique en Europe et aux Etats-Unis. De manière choquante, parmi ceux qui ont accueilli le président Paul Biya se trouvaient d’anciens séparatistes extrémistes qui ont renoncé au mouvement séparatiste et ont promis leur soutien sans réserve à un Cameroun un et indivisible.
Le gouvernement a également gagné la confiance de ses partenaires internationaux et des pays amis dans sa quête de paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Acte d’accusation, arrestations de sponsors d’Amba aux États-Unis
Par des décisions stratégiques et des actions concrètes nées du Grand Dialogue National, le gouvernement a réussi à délivrer les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du siège des personnes vendant de vaines idéologies en ligne.
La résilience de l’État à convaincre la communauté internationale de voir les destructions que les séparatistes ont causées aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a également enregistré une étape importante.
Pour la première fois depuis que la crise a éclaté dans les deux régions anglophones, certains Camerounais de la diaspora qui avaient parrainé le terrorisme par des meurtres, des enlèvements, des incendies criminels et toutes sortes d’actes de barbarie vivent actuellement des nuits blanches avec la justice américaine. Les ancêtres de l’Amérique qui ont construit sur les valeurs de démocratie et de liberté, où le droit de vivre est primordial, sont par tous les signes et prodiges irrités par les actes inhumains perpétrés par ces promoteurs du terrorisme de la diaspora.
Des cas comme Claude N. Chi, 40 ans, de Lee’s Summit, Missouri; Francis Chenyi, 49 ans, de St. Paul, Minnesota; et Lah Nestor Langmi, 46 ans, de Buffalo, New York, tous citoyens américains d’origine camerounaise, sont les premiers coupables.
D’autres comme Chris Anu, Sako Ikome et Eric Tataw passent actuellement des nuits blanches après des jours de grillades par les agents du FBI américain récemment.
Confronté à la frustration et aux allégations selon lesquelles il aurait tué son jeune frère, Oliver Lekeake alias Field marshall, Anu multiplie depuis peu les menaces contre la justice américaine. Anu a récemment dirigé un groupe timide de demandeurs d’asile pour protester contre le président de la République. Une contestation édulcorée par un accueil historique réservé au président camerounais démocratiquement élu par les Camerounais notamment anglophones basés en Amérique.
Selon une déclaration que le ministère américain de la Justice a publiée il y a quelques semaines, ils sont inculpés dans un acte d’accusation en quatre chefs renvoyé sous scellés par un grand jury fédéral à Kansas City, Missouri, le 18 novembre 2022. Ce sont les fruits de la diplomatie efforts du président de la République, Paul Biya.
Gains du grand dialogue national historique
Pour ceux qui ont fustigé la tenue du grand dialogue national historique qui s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre 2019, les analystes disent qu’ils ne peuvent nier que le gouvernement s’est basé sur les recommandations de ce rassemblement de nombreux progrès énormes.
L’impact du dialogue, ont déclaré les observateurs, et à juste titre, reste largement incommensurable compte tenu des gains sur le terrain. Ils disent également que la demande de plus de pouvoir à la base pour améliorer le développement local à l’échelle nationale est la priorité du gouvernement depuis ce rassemblement.
L’événement auguste qui a rassemblé les fils et filles de la nation des dix régions a ouvert la voie à des actions marquantes. Les avantages d’aujourd’hui sont là pour tout le monde à voir.
Elle a tracé une formidable voie vers l’édification d’une république résolue et fraternelle liée par nature à abriter un tissu bijuridique, bilingue, multiculturel et multiethnique.
Le dialogue jusqu’à ce jour est ce qui a redéfini la force et la capacité des habitants des régions anglophones qui connaissent actuellement un renouveau économique, une croissance sociale et un rajeunissement éducatif et culturel.
Les recommandations formulées au cours de ce dialogue historique sont restées l’instrument directeur de la nouvelle politique de développement local du gouvernement, de la campagne de paix et de la nécessité de construire une société juste pour tous les Camerounais.
Les séparatistes de la diaspora changent de terrain
L’initiative de la caravane de la paix du Premier ministre, chef du gouvernement, le chef Dr Joseph Dion Ngute après le grand dialogue national de 2019 a également porté ses fruits.
Pour la première fois depuis des années, de plus en plus de partisans de la ligne dure séparatiste changent de terrain et se disent prêts à écouter les autorités pour régler complètement la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Lors d’une réunion zoom informelle tenue entre le Point Focal du Comité de Suivi du Grand Dialogue National et quelques acteurs majeurs dont des militants de la diaspora, un rebondissement est apparu. Lors de cette réunion, beaucoup d’entre eux se sont exprimés et ont exprimé leur volonté de soutenir le gouvernement.
Les militants ont même profité de cette réunion pour demander au chef de l’État, le président Paul Biya, de demander l’amnistie générale.
Parmi ceux qui ont participé à cette réunion, nous avons eu; Patrick Nde Asanga, Yannick Sicoth et Dr Gabila Fuhtong.
Le Dr Gabila avait lors de cette réunion remercié le gouvernement dirigé par Dion Ngute pour avoir ouvert plusieurs voies qui mèneront à la paix et à la reconstruction des communautés.
C’est dans cette même optique que d’autres tels que le Dr Nicolas Santos, Nso Foncha Obi ont largué le mouvement séparatiste et s’intéressent désormais sans relâche à la restauration de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
De même, des personnalités clés au sein des séparatistes se sont fait entendre et auraient été engagées dans des discussions clandestines pour la paix. Certaines d’entre elles sont mises à jour municipales ; Cho Ayaba du Conseil d’administration d’Ambazonie, AGC, Ngong Emmanuel connu sous le nom de Capo Daniel, Ebenezer Akwanga et bien d’autres.
Beaucoup de ceux qui ont pris note avec joie de ces développements au cours des derniers mois n’ont cessé de saluer le Premier ministre, chef du gouvernement en chef, le Dr Joseph Dion Ngute, pour avoir utilisé la nouvelle voie de paix du président Biya pour s’assurer que les régions en difficulté retrouvent leur dynamisme.
Retour régulier à la normale
L’un des principaux signes visibles que la normalité était possible est apparu en octobre 2021 sur l’avenue commerciale de Bamenda lorsque Biya a dépêché le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef Dr Joseph Dion Ngute, pour tenir une réunion publique. Pour la première fois depuis le déclenchement de la crise, le gouvernement a organisé avec succès un rassemblement public historique pour prêcher la paix et sa bonne volonté.
Au cours des quatre dernières années, le gouvernement a réussi à contenir l’escalade de la violence dans les communautés. Aujourd’hui, de plus en plus de communautés assistent au moins à un vaste retour de personnes déplacées, à une reprise des activités agricoles, etc.
Ce n’est donc un secret pour personne que la CDC pour la première fois en six ans de crise a voté un budget de 57 milliards de FCFA pour 2023. La coopération et d’autres comme la PAMOL, la South West Development Authority, la SOWEDA, la North West Development Authority, MIDENO trouve rapidement sa place dans le développement et contribue une fois de plus à l’édification de la nation.
Les caravanes de la paix conduites par feu le cardinal Tumi et l’archevêque régnant de Bamenda, Sa Grâce Andrew Nkea à Bamenda et Buea à la demande du Premier ministre chef du gouvernement en 2020 ont contribué à jeter des bases formidables sur le chemin de la normalité.
Biya assurant le suivi, la mise en œuvre des recommandations
Pour marquer un point et faire preuve de bonne foi, l’organisateur du Grand Dialogue National, le président Paul Biya, est resté actif pour s’assurer que ce qui a été discuté est mis en œuvre.
Le comité de suivi s’est réuni régulièrement.
Le 23 mars 2020, afin de s’assurer que les paroles soient bien assorties d’actions concrètes, Biya a créé le comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Grand Dialogue National.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et Président du Grand Dialogue National a été nommé Président de cette commission. Pour maintenir vivante et réelle la décision du Président, le Comité s’est réuni pour sa quatrième session le jeudi 4 août 2022.
La composition du comité représente l’intention ambitieuse du gouvernement de respecter les souhaits de centaines de Camerounais qui ont sacrifié leur temps pour réfléchir et reconstruire les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en particulier et le Cameroun dans son ensemble. La participation de la diaspora est une composante essentielle du comité de suivi.
Changement de statut spécial NW, SW pour de bon
Le statut spécial accordé aujourd’hui aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se distingue parmi les autres acquis majeurs du Grand Dialogue National.
C’est une des recommandations du dialogue qui a vu les régions anglophones se doter aujourd’hui d’Assemblées Régionales et de Houses of Chiefs.
Les institutions régionales sont devenues fonctionnelles depuis 2020 et jouent leur rôle dans une approche ascendante pour stimuler le développement local. Ces institutions n’existaient pas il y a quatre ans et, à en juger par cela, beaucoup disent que le gouvernement Dion Ngute a à sa portée des gains historiques qui méritent d’être reconnus.
Rythme de récupération enviable
Préalablement à la convocation du Grand Dialogue National, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr Joseph Dion Ngute, avait signé le Décret N°2019/3178/PM du 02 septembre 2019 précisant les modalités de mise en œuvre de l’état de catastrophe économique. domaines. Il a également précisé les conditions des avantages fiscaux y afférents prévus par les dispositions des articles 121 et 121 bis du Code général des impôts. Huit jours plus tard, le Président de la République, Paul Biya, convoquait le Grand Dialogue National.
De cette déduction, le décor était déjà planté pour engager pleinement toutes les forces économiques et attirer des investissements vitaux dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise.
Entre 2018 et 2019, la plupart des marchés des deux régions ont été bloqués. Plusieurs activités commerciales ont été interrompues en raison des villes fantômes et des fermetures récurrentes. La vie était presque misérable pour des milliers de personnes. Les produits de la ferme au marché sont devenus rares. L’agitation habituelle sur les marchés ruraux des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avec des commerçants affluant de Douala et d’autres pays voisins a subi un revers.
Deuxième employeur après l’État, la Cameroon Development Corporation, la CDC a failli être clouée au sol suite à des attaques répétées contre ses travailleurs et son matériel. Les plantations de PAMOL dans le département de Ndian ont également souffert de la même chose. Les activités des autorités de développement du sud-ouest et du nord-ouest ont été affectées. Des milliers de travailleurs de certaines entreprises publiques et privées ont perdu leur emploi ou ont été envoyés en congé technique.
Mais depuis que le gouvernement a commencé à mettre en œuvre les recommandations du Grand Dialogue National, la situation est restée impressionnante. L’élan a même augmenté cette année, jusqu’à présent.
En 2021, lorsque la population a réalisé combien de temps était perdu pour rien, elle a commencé à abandonner le soutien aux personnes qu’elle percevait comme des libérateurs, mais qui étaient en fait des oppresseurs et qui se concentraient désormais sur la relance de leur vie. Le changement de perception est intervenu après plusieurs visites que le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef Dr Joseph Dion Ngute a effectuées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Il a visité les communautés et les marchés, expliquant à la population la vision du chef de l’État pour la paix dans les deux régions. C’est dans ce même esprit qu’il a maintenu une solide campagne de communication, s’adressant parfois à leur peuple dans la lingua franca locale, le pidgin, pour faire passer un message de paix et d’espoir.
Entre 2021 et 2022, la situation des activités économiques dans les deux régions s’est fortement améliorée. Les marchés et autres entreprises sociales sont désormais opérationnels dans les 13 divisions des deux régions anglophones. Le ton a été donné lors du Grand Dialogue National.
La Cameroon Development Corporation, CDC, a repris ses activités dans la plupart de ses plantations. Il est même prêt à se lancer dans la culture du manioc cette année.
En 2021, lorsque les activités ont pleinement repris, CDC a réhabilité 520 hectares de plantations qu’elle avait abandonnées en raison du conflit armé dans les régions anglophones. Cela a conduit à une augmentation des exportations de bananes au Cameroun de 4,8% au début de 2022.
PAMOL a également repris ses activités. Plusieurs travailleurs ont retrouvé leur emploi malgré des incursions séparatistes sporadiques.
Kumba, la capitale commerciale de la région du Sud-Ouest a pleinement repris de la vigueur avec des hommes d’affaires venus de Douala et au-delà pour poursuivre les affaires comme avant. Le Président de la République a confié la construction de la route Kumba-Ekondo Titi au corps du Génie militaire.
Presque tous les villages profitent désormais des jours de marché traditionnels, comme c’était le cas avant le conflit armé.
Un autre indicateur socio-économique clair est le fait que les agriculteurs se sentent désormais en confiance, en sécurité et sont plus engagés dans l’agriculture que jamais auparavant.
Retour des PDI
L’un des points clés mis en évidence lors du Grand Dialogue National a été la recherche de la paix pour revenir dans les régions troublées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Les premiers signes de l’impact du Grand Dialogue National ont été visibles lorsque certaines personnes déplacées internes ont décidé de rentrer chez elles en 2020. Peu de temps après, avant la fin de 2021, un bon nombre de personnes déplacées avaient repris résidence dans leurs villages. Cette année, davantage de personnes sont retournées dans leur communauté.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), au 26 octobre 2022, 1 067 722 personnes ont été déplacées par la crise, dont 562 807 personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI), soit 53 % de la population déplacée, 85 181 réfugiés au Nigéria (8 % des personnes déplacées), 376 707 anciens rapatriés déplacés internes (35 %) et 43 027 rapatriés de l’étranger (4 %). Soixante-six pour cent des PDI résidaient dans les régions du Nord-Ouest (231 281 personnes) et du Sud-Ouest (137 461 personnes), tandis que 34 % ont fui vers les régions de l’Ouest et du Littoral.
Le retour des réfugiés et des personnes déplacées était la tâche de la commission numéro six du Grand Dialogue National. Cette commission a proposé des voies et des méthodes qui pourraient accélérer la normalité et provoquer le retour des personnes déplacées et des réfugiés.
Aujourd’hui, le discours sur les personnes déplacées s’estompe progressivement. Le retour des réfugiés a été progressif. Le président Paul Biya, cependant, est resté déterminé à régler la situation des personnes déplacées. En 2021, le chef de l’État a envoyé du matériel de secours aux réfugiés de la crise au Nigeria.
Animation Socioculturelle et Sportive
Un autre indicateur que la situation s’améliore dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est l’organisation de rassemblements grand public, de festivals et de manifestations culturelles et d’activités sportives.
Avant janvier 2021, il était difficile d’organiser une activité culturelle ou sportive dans la plupart des régions anglophones du pays.
Mais depuis 2021, on assiste à une augmentation significative du nombre d’événements culturels et sportifs.
Le couronnement des Fon de Buea, When, Oku, Nkambe, Ekondo Titi, Mankon, Bamendankwe, Kumba, Limbe et une foule d’autres à travers l’intérieur des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en disent long sur la rapidité du climat social dans ces régions. deux régions s’améliore.
Non seulement ces événements n’étaient fréquentés que par des personnes vivant à domicile, mais beaucoup venaient de partout et de l’extérieur du pays pour vivre les grands moments de communion avec leurs ancêtres.
Depuis 2021, la sensation et l’esprit des compétitions sportives villageoises ont ravivé. Des compétitions inter-quartiers de football de vacances ont eu lieu dans la plupart des zones qui étaient redoutées hier, mais qui sont calmes aujourd’hui. L’excitation habituelle pendant les vacances dans les villages montrée lors des tournois de football rebondit rapidement.
Résistance communautaire
Le moment le plus remarquable actuellement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est la résistance que la plupart des communautés ont opposée aux combattants d’Amba. Des endroits comme Mbalangi dans la région du Sud-Ouest, Oku dans la région du Nord-Ouest font partie de plusieurs villages qui ont ouvertement dit NON aux atrocités des garçons Amba et les ont chassés de leurs communautés.
Des milliers d’enfants retournent à l’école
L’un des secteurs clés qui fait la fierté des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est la rareté des structures éducatives et la valeur qu’elles attachent à l’éducation.
Depuis la tenue de l’historique Dialogue national majeur, il n’y a aucune contradiction que l’éducation, connue sous le nom d’industrie multimilliardaire des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, revient peu à peu à ses jours de gloire.
La preuve flagrante en est les milliers de candidats des deux régions qui ont passé les examens organisés par le General Certificate of Education, GCE Board.
Lorsque le conflit armé a atteint crescendo, les établissements d’enseignement ont été les principales cibles. Outre les villes fantômes habituelles et les blocages qui ont permis des années universitaires fluides, les incendies criminels récurrents sur les campus scolaires ont provoqué la fermeture de nombreux établissements. Mais depuis l’arrivée au pouvoir du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr Joseph Dion Ngute, les choses se sont définitivement inversées.
Le comité sur l’éducation lors du Grand Dialogue National a recommandé que les deux sous-systèmes de l’éducation soient priorisés au maximum. Cela a déjà été une question d’action dans les deux assemblées régionales des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest constituées dans le cadre du statut spécial.
En 2017, la scolarisation effective dans la région du Nord-Ouest s’élevait à 220 000. Ce nombre est tombé à 45 000 en 2018 (ou 20, 51%) et 24 350 représentant 11,67% en 2019. En 2022, les inscriptions sont passées à 60 462.
Des activités confessionnelles en plein essor
Les activités des établissements confessionnels ont pleinement repris dans la plupart des localités des deux régions. Ces institutions ont fait l’objet de menaces de mort et d’intimidation de la part des combattants amba. Grâce à une collaboration soutenue et au soutien du Plan de Relance porté après le Grand Dialogue National, ces confessions ont bénéficié de plusieurs travaux de reconstruction et de réhabilitation de certaines infrastructures sanitaires et éducatives.
Foulées de reconstruction
Le Plan présidentiel pour la reconstruction et le développement de la région du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, PPRD-NW/SW en cours aujourd’hui est un produit du MND
Le Programme des Nations Unies pour le développement, UNPD, est le partenaire de mise en œuvre de ce projet qui enregistre déjà d’énormes succès dans les communautés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le plan a commencé à toucher le tissu affligé dans les deux régions anglophones qui ont un besoin urgent de reconstruction.
Grâce à ce plan, en seulement 18 mois, 19 points d’eau ont été réhabilités, permettant ainsi à plus de 174 000 personnes d’avoir accès à l’eau potable. Cette année 2022, les statistiques présentées par l’ancien Coordonnateur National du PPRD-NW/SW, le Ministre Paul Tasong parlaient de 16 centres de santé réhabilités fournissant désormais des soins à 5 451 personnes ; plus de 7000 élèves et enseignants ont désormais accès à un bon espace d’apprentissage avec quelque 22 écoles réhabilitées.
Dans le cadre du même programme, plus de 48 000 personnes sont désormais desservies par quatre ponts également réhabilités ; 8000 documents perdus récupérés ; plus de 60 médiateurs internes ont été formés pour renforcer la paix communautaire ; 12 festivals et événements sociaux et culturels organisés pour raviver la cohésion sociale dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; plus de 126 500 personnes ont bénéficié des quelque cinq centres communautaires déjà renouvelés. Les chiffres présentés parlent également de plus de 2 402 agriculteurs qui ont reçu du matériel et des outils agricoles ; 40 serres érigées pour stimuler la production alimentaire ; 53 magasins transformés pour relancer les activités économiques ; 120 jeunes start-uppers formés, accompagnés et financés. Il a également parlé de 47 coopératives qui ont reçu un soutien intensif pour améliorer la production agricole. Le 4 novembre 2022, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a nommé Tamajong Obase Motuba nouveau Coordonnateur National du Plan Présidentiel de Reconstruction et de Développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Nouvelle campagne de développement local
Un gain déterminant du gouvernement Dion Ngute est le nouvel élan que le Cameroun a donné à sa dynamique de développement local depuis la tenue du Grand Dialogue National. Ce fut d’abord la mise en place d’une nouvelle loi sur les Collectivités Régionales et Locales en décembre 2019. A partir de ce Dialogue, le pays a organisé sa première élection régionale le 6 décembre 2020.
Le gouvernement, disent les observateurs, peut se vanter aujourd’hui que les huit régions francophones du pays disposent de Conseils régionaux dotés de pouvoirs autonomes pour piloter le développement local.
Dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il existe des Assemblées Régionales dont les compétences touchent au même. Un ajout unique ici est la mise en place de Maisons de Chefs uniques à ce qui s’est passé dans l’ancien Ouest Cameroun.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest disposent également désormais de Conciliateurs Publics Indépendants chargés de gérer les conflits émanant des collectivités locales. Avec les réalisations à ce jour, beaucoup sont d’avis que les recommandations du MND sont mises en œuvre par les pouvoirs en place sans réserve.
Avec cet examen exhaustif qui est également lié au quatrième anniversaire du chef Dr Joseph Dion Ngute en tant que Premier ministre, beaucoup disent maintenant et avec précision qu’au-delà de la crise anglophone, il a excellemment servi le pays.
Certains citent l’organisation de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, le tournoi AFCON et le pilotage de l’action gouvernementale contre le COVID-19 comme révélant que Dion Ngute et son équipe sont extraordinairement résilients.
Toutes ces avancées, que personne n’avait imaginées car à l’époque le président Biya a mis en place un nouveau gouvernement en janvier 2019 dirigé par le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef Dr Joseph Dion Ngute. C’est un grand record pour la résilience du gouvernement à prêcher la paix et l’ouverture aux compatriotes qui avaient été induits en erreur dans un monde de rêve qui s’est avéré être un peuple qui se tire une balle dans la jambe. Jusqu’à présent, le gouvernement a réussi à améliorer la sécurité et le climat social dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.