La Côte d’Ivoire se porte bien dans le domaine de la santé. Les initiatives prises par le gouvernement ont porté des fruits. Pour le bonheur des populations. Le Président de la République, Chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui place sans relâche ses compatriotes au centre de ses préoccupations, est satisfait du bilan dressé lors du dernier Conseil des ministres tenu le 9 octobre 2019 au Palais de la Présidence de la République à Abidjan. Des chiffres édifiants, des projets et partenariats salutaires. Voici les preuves de l’engagement du Président en matière de préservation de la santé des populations.
Le Conseil des ministres tenu le 9 octobre 2019 au Palais de la présidence de la République à Abidjan, présidé par Alassane Ouattara, Président de la République, Chef de l’Etat, a été sanctionné par un communiqué qui dresse le bilan éloquent. L’appui du Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme a ainsi permis à la Côte d’Ivoire de « renforcer la riposte face à ces maladies infectieuses en accélérant les progrès vers une couverture santé universelle et les Objectifs de Développement Durable (ODD). Ainsi, dans le cadre de la lutte contre le paludisme, plus de 16 millions de Moustiquaires Imprégnées à Longue Durée d’Action (MILDA) ont été distribuées en 2017 et plus de 3,5 millions de personnes ont été traitées. L’on note également une baisse significative de l’incidence du paludisme dans la population qui passe de 217,31 pour 1000 habitants en 2008 à 155,4 pour 1000 habitants en 2015».
La lutte contre la tuberculose s’est, quant à elle, traduite par l’extension du réseau des Centres de diagnostic et de traitement de la maladie, passant de 141 Centres en 2011 à 190 en 2015 et à plus de 250 en 2018, renseigne le document. Cette augmentation des Centres de traitement a permis de prendre en charge plus de 20 939 patients en fin d’année 2017 peut-on lire.
En outre,les résultats enregistrés dans le cadre de la lutte contre les IST-VIH/SIDA font état de la mise en place de 209 nouveaux sites de prévention et de prise en charge, afin d’accroître l’offre de traitement ARV, le nombre de dépistage du VIH, ainsi que le nombre de bilans biologiques pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH.
Ainsi, annonce le gouvernement, 252 125 personnes vivant avec le VIH ont été mises sous traitement ARV, ainsi que 12 347 enfants.
Par ailleurs, les avancées notables enregistrées dans la lutte contre le VIH en Côte d’Ivoire ces dernières années se sont traduites par une tendance à la baisse de la prévalence du VIH dans la population en général qui, de 4,7% est passée à 2,5% en 2018, ainsi que par une régression du nombre de décès liés au SIDA, qui est passé de 36 717 cas en 2009 à 15 405 cas en 2018.
Le Président ivoirien est sans doute satisfait des progrès enregistrés, avec l’appui du Fonds Mondial dans la lutte contre ces trois pandémies. Mais à Abidjan, le gouvernement affirme que des efforts restent encore à faire en vue de consolider ces acquis. Et pour y arriver, il va falloir un soutien financier conséquent.
Le communiqué ayant sanctionné les travaux du Conseil des ministres du 9 octobre 2019, indique que l’Etat de Côte d’Ivoire poursuivra ses efforts de mobilisation des ressources nationales pour le financement de la santé, à travers notamment la mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle (CMU) effective depuis juillet 2019 pour le recouvrement des cotisations des assujettis et le 1er octobre 2019 pour l’accès aux soins de ces derniers. D’un coût de 1 000 milliards de francs CFA sur les deux années 2019 et 2020, la CMU est une des composantes majeures du Programme Social du Gouvernement ;le relèvement progressif du budget de la santé conformément aux engagements pris lors de la Conférence d’OSLO sur le financement de la santé, permettant d’accroître le budget de la santé d’au moins 15 % par an. Ce taux est de 16,6 % pour le budget 2020 ; le maintien de la taxe de solidarité de lutte contre le SIDA et le tabagisme.
S’agissant de la reconstitution du Fonds Mondial, l’Etat de Côte d’Ivoire a reconduit sa contribution d’un million de dollars US apportée à la dernière reconstitution. Ces multiples prouesses et avancées dans la prise en charge efficace et efficiente de la santé des populations, montrent la volonté du Président Ouattara à offrir un environnement sain à ses compatriotes qu’il a toujours placé au centre de ses préoccupations. C’est dans cette optique que de nombreuses infrastructures sanitaires sont construites ou réhabilitées à Abidjan et à l’intérieur du pays.
Ericien Pascal Nguiamba