La cinquième campagne de vaccination contre le Covid-19 bat son plein depuis le 18 novembre 2022 à L’Hôpital de Référence de Sangmélima dans la région du sud Cameroun. Jeudi 22 novembre, le Directeur de cet Hôpital de Référence sous régional, le Professeur NOAH NOAH Dominique, son personnel, ainsi que le Professeur FOUMANE Pascal, Doyen de la Faculté de Médecine et des sciences pharmaceutiques de Sangmélima de l’Université d’Ebolowa, ont à leur tour reçu une nouvelle dose du vaccin Johnson and Johnson pour se protéger et barrer la voie au coronavirus. En savoir plus.
« Je me fais vacciner pour me protéger et protéger les autres », « Le covid-19 sévit toujours faisons-nous vacciner! », voilà quelques un des messages forts de la cinquième campagne de vaccination contre le covid-19 qui se déroule du 18 au 27 novembre 2022 sur toute l’étendue du territoire national.
Le Professeur NOAH NOAH Dominique s’est dit « content» d’avoir pris sa nouvelle dose dans le cadre de cette campagne anti-Covid lancée par le ministère de la santé publique. «Je devais moi-même déjà prêcher par le bel exemple, ce qui a été fait. Je pense que c’est une très bonne chose et j’encourage vivement tout mon personnel et toutes les populations à faire comme moi » a déclaré le Directeur de l’Hôpital de Référence de Sangmélima quelques minutes après son passage au poste de vaccination. « Je suis content et satisfait de me protéger à nouveau contre ce virus qui a fait beaucoup de mal à nos populations. Je suis très très content et j’encourage les uns et les autres à faire comme moi, à prendre leur dose de rappel de vaccination contre la Covid-19. C’est la troisième dose que je prends et il ne m’est rien arrivé d’anormal, si j’avais peur je ne me ferai pas vacciner. Donc j’encourage les uns et les autres à taire leurs peurs qui tiennent d’avantage des croyances qu’autres chose et à venir se faire vacciner » a déclaré le Professeur FOUMANE Pascal Doyen de la Faculté de Médecine et des sciences pharmaceutiques de Sangmélima de l’université d’Ebolowa qui a pris sa nouvelle dose.
Prothésiste dentaire à l’Hôpital de Référence de Sangmélima, Madame EKO Erica encourage elle aussi les populations à se faire vacciner. « Je pense que nous sommes tous appelés à se faire vacciner. Je peux dire que jusqu’ici je n’ai pas encore eu vraiment de forte grippe, et vous savez ces derniers mois il y a eu une forte grippe qui a touché presque tout le monde. Moi j’ai été épargnée » grâce à la première dose de vaccin. « J’encourage vraiment les gens, si quelqu’un n’avait pas encore pris sa dose, qu’il vienne prendre et ceux qui ont eu à prendre qu’ils continuent tout simplement les autres doses » a-t-elle ajoutée. D’autres personnels de l’Hôpital de Référence Sangmélima ont également pris leur dose tout comme des populations qui répondent positivement à l’appel du Directeur de l’Hôpital de Référence de Sangmélima.
Dans les fiches de Madame Mballa Mbida Emilienne point focal vaccination et point focal MAPI(Manifestations Post-vaccinales Indésirables), on note que plusieurs personnes sont enregistrées depuis le début de la campagne le 18 novembre. Ici, lorsque le patient arrive, il est d’abord reçu au poste d’enregistrement où l’on enregistre son nom sa fonction, sa ville de résidence sa profession son âge etc. Puis, il se dirige au poste de vaccination. Et après la prise de sa dose, le patient est tenu de rester assis sur place pendant un temps d’observation de 15 minutes.
« Nous surveillons les MAPI c’est-à-dire les Manifestations Post-vaccinales Indésirables. C’est jusqu’à 45 jours à partir du jour où le patient a pris le vaccin » explique Madame Mballa Mbida Emilienne qui indique que les effets secondaires observés peuvent être la fièvre, les céphalées et les douleurs musculaires, douleurs articulaires, vomissements, diarrhées etc. On distingue explique-t-elle deux formes de MAPI. Les mapi mineures et les mapi graves. « Dans le cadre des mapi mineures, si c’est la fièvre, il faut tout simplement prendre deux comprimés de paracétamol et le tour est joué. Et pour les mapi graves, il faut hospitaliser le patient qui est pris en charge gratuitement par l’hôpital » renseigne Madame Mballa Mbida.
Ericien Pascal Nguiamba B