Ils font partie des 156 étrangers accusés par les autorités indiennes de violation des normes de visa touristique. Parmi eux, des sud-africains, Ivoiriens, Béninois, tanzaniens, Togolais, Ghanéens et Djiboutiens. L’histoire.
Selon l’Agence de presse Togolaise AfreePress, « il est reproché à ces détenus d’avoir assisté aux cérémonies de Tablighi Jamaat Markaz. Le Tablighi Jamaat Markaz est un rassemblement religieux de plusieurs milliers de personnes organisé en mars dernier à Delhi, alors que les rassemblements étaient interdits en raison de l’épidémie du Covid-19. ». Par ailleurs « A la suite de ce rassemblement, certains des participants ont été déclarés porteurs du Covid-19 et d’autres sont morts des suites de la maladie…Sur la base des textes du Code pénal indien (IPC), le département du ministère de l’Intérieur de Delhi a déposé une plainte contre 156 étrangers. Tous ces étrangers étaient arrivés dans le pays avec des visas touristiques pour assister à la convention au Markaz, siège de la Tablighi Jamaat, entre le 12 et le 22 mars 2020. » renseigne la même source.
Parmi les 156 étrangers, il ya donc des africains venant d’Afrique du Sud (1), de la Côte d’Ivoire (9), du Togo (6), Bénin (1), la Tanzanie (11),de Djibouti (5), du Ghana (1). Selon le ministère de l’Intérieur indien, les accusés ont été mis en quarantaine afin d’éviter le risque de contaminer du Coronavirus à d’autres personnes. L’inde a d’ailleurs prolongé le confinement jusqu’au 3 mai 2020.
Perin Loire Nzindi