Les deux dernières plaintes de Monsieur Abdelaziz MOKHTARI, frère de AÏCHA MOKHTARI décédée dans des circonstances troubles, sont restées sans suite. Après Sept années de recours auprès de divers tribunaux Français et Marocains, la justice des deux rives n’a toujours pas élucidé ce drame. Sous Mostafa RAMID, à l’époque des faits Ministre de la justice, le frère de la défunte dénonce la disparition des quatre preuves de sa plainte. Retour sur un drame qui embarrasse la France et le Maroc.
L’affaire AÏCHA MOKHTARI , une Marocaine décédée le 15 août 2009 des suites d’un cancer des os (faute d’avoir pu obtenir un visa pour se soigner en France, au bout d’un an et demi de vaines procédures), continue à faire des vagues. AÏCHA MOKHTARI dont le cancer avait été diagnostiqué en 2007, suivait un traitement au centre d’oncologie Hassan II d’Oujda. Face à son état, les médecins lui recommandent d’aller se faire soigner en France, mais le visa lui sera refusé par le consulat de France à Fès. A cause d’un problème d’homonymie. En effet, une Algérienne portant le même nom qu’AÏCHA MOKHTARI avait déposé une demande visa à Oran qui avait fait l’objet d’un refus. Mais le consulat de France refusera d’avouer son erreur. Face à ce refus et devant l’inaction du gouvernement marocain, Abdelaziz MOKHTARI le frère de la jeune femme décide de porter plainte contre l’État pour non assistance à personne en danger et contre l’État français. Aujourd’hui, Abdelaziz MOKHTARI espère obtenir gain de cause. Selon nos informations, Monsieur Abdelaziz MOKHTARI s’est déjà adressé au Roi Mohammed VI et au Président Emmanuel Macron, les deux garants de l’indépendance de la justice au Maroc et en France. Au sujet de la disparition tragique de Dame MOKHTARI AICHA qui continue de bouleverser son frère, la famille, les proches et amis de cette famille marocaine qui crie toujours à l’injustice et qui espère que toute la lumière sera faite un jour sur cette affaire pour rétablir l’honneur et la dignité à cette famille en général et à la défunte en particulier. Aujourd’hui plus qu’hier encore, la famille exige donc plus de lumière et de transparence ainsi que des sanctions aux différents responsables de ce drame. Monsieur Abdelaziz MOKHTARI ne baisse pas les bras et espère voir les choses bouger. Il ne cesse de parler de « l’injustice et l’anarchie totale, voire la loi du plus fort ». Alors, « voilà pourquoi je souhaite que l’information tombe chez Sa Majesté le ROI Mohammed VI, seul, qui pourrait recadrer ces criminels ». Il ajoute que « Mon but est de passer le message à Sa Majesté le ROI parce que toutes mes 12 plaintes depuis le 31 juillet 2008 totalisant 32 envois A/R dont leur sort est inconnu et sans réponse ».
Demande d’intervention
Depuis la disparition de sa sœur, Abdelaziz MOKHTARI poursuit un inlassable combat judiciaire pour que les responsables ne restent pas impunis. Le 1er avril 2019, dans une lettre adressée à Brigitte Macron, l’épouse du Président Français pour qu’elle intervienne auprès de son illustre époux, Abdelaziz MOKHTARI écrit : « Madame la présidente et Première Dame de nous les Francophones, la vérité ne pouvait être enfermée plus longtemps. Au nom des valeurs de Marianne que je partage avec votre Excellence, je vous supplie d’intervenir auprès de Son Excellence M. le Président Emmanuel Macron, afin d’intercéder auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI le Garant de l’indépendance de la justice et de la nouvelle Constitution, seul saurait recadrer ces fauteurs dangereux sans état d’âme qui se sont permis de rendre ce crime juridiquement légal au nom de son Auguste personne violant ainsi allègrement tous les droits de la victime à savoir, son droit aux soins payés d’avance et celui d’un procès équitable ». Il a adressé une autre correspondance à la haute considération de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et au Président français Emmanuel MACRON, avec pour objet « la légalité juridique de l’assassinat de ma sœur feue madame Aicha MOKHTARI». Il écrit « votre Majesté, votre Excellence, après dix années de recours et procédures judiciaires au Maroc et en France, j’attire votre bienveillance attention de mes difficultés énormes rencontrées dans l’affaire feue AÏCHA MOKHTARI qui fut prise en otage durant 18 mois illégalement et injustement puis assassinée par les deux ex gouvernements ». Le frère de la défunte interpelle donc le Roi du Maroc pour qu’il fasse la lumière sur cette affaire dont le verdict définitif rendu public après 5 ans de procès a conclu que AÏCHA MOKHTARI est « responsable de son décès pour avoir interrompu ses soins le 20 02 2008 ». Le frère de la défunte a donc fait des plaintes de contestation qui n’ont jamais abouti et aucune suite concrète n’a été donnée jusqu’ici. Il parle d’un crime non élucidé, par la justice marocaine, rendu juridiquement légal au nom de Sa Majesté le Roi, par le ministre marocain de la justice Mostafa RAMID et ses juges. Abdelaziz MOKHTARI a aussi écrit au Conseiller du Roi, Monsieur André AZOULAY, et à Madame Audrey AZOULAY, ministre de la culture et de la communication avec pour objet « demande d’intervention à visée humanitaire ».
Après plusieurs années de recours soldées par un déni de justice ferme, et vue la douleur, l’injustice et la férocité des responsables marocains interpellés, Monsieur Abdelaziz MOKHTARI affirme que son dernier espoir repose sur la famille AZOULAY, connue mondialement pour sa défense des causes justes et son soutien jamais démenti aux demandeurs de justice afin d’y intervenir.
Afriquepremiere.net, (Rédaction centrale Yaoundé-Cameroun)