Le contrat visant l’acquisition et l’intégration du Core Banking Amplitude, a été signé mardi 12 septembre 2023 à Yaoundé avec un opérateur basé en France. Cet outil va apporter de la sécurité, de façon à éloigner les risques de fraude, de destruction et de déperdition des données. Il permettra également un interfaçage avec les différents partenaires, de l’assurance avec les différents partenaires de l’écosystème financiers locaux, qu’il est appelé à rassurer. En savoir davantage.
La Caisse des dépôts et consignations du Cameroun (Cdec) et l’opérateur Sopra Banking Sofware ont signé, mardi 12 septembre 2023 à Yaoundé, un contrat visant l’acquisition et l’intégration du Core Banking Amplitude. La première entité citée considère ce partenariat comme une étape très importante, dans l’opérationnalisation de ses services.
Le logiciel Amplitude, développé par Sopra Banking Sofware, est aujourd’hui adopté par quelque 250 établissements à travers l’Afrique. Il conçoit des solutions technologiques pour aider les institutions financières du monde entier à mettre leurs services à la portée du plus grand nombre, partout et tout le temps. Basé en France, cet opérateur se targue en effet de disposer d’un puissant outil dans les méthodes agiles des fintechs. Selon son directeur, Auguste Bertrand, ledit logiciel est à la fois performant, crédible et robuste.
Pour le directeur général de la Cdec, Richard Evina Obam, cet outil va apporter de la sécurité, de façon à éloigner les risques de fraude, de destruction et de déperdition des données. Il permettra également un interfaçage avec les différents partenaires, de l’assurance avec les différents partenaires de l’écosystème financiers locaux, qu’il est appelé à rassurer.
Le processus d’opérationnalisation de la Cdec, débuté en janvier dernier à travers la nomination de ses principaux dirigeants, a déjà connu plusieurs avancées. Régie par une loi d’avril 2008 et un décret d’avril 2011, elle a pour missions principales de collecter, sécuriser et rentabiliser sur le long terme les ressources généralement «oisives», en vue de les orienter vers l’accompagnement des politiques publiques. Ces ressources, rappelle-t-on, proviennent de l’épargne règlementée, des dépôts des notaires ou des professions juridiques, des consignations administratives et des cautionnements, des fonds des Caisses nationales d’épargne ou de Caisses de sécurité sociale, des fonds de retraite et des régimes de retraite, des fonds d’assurance et de garantie.
A ce jour, la Caisse a tenu deux sessions de son conseil d’administration en vue de statuer, notamment, sur le plan stratégique 2023-2025, le budget ainsi que l’organisation et le fonctionnement de son comité de surveillance. Sont actuellement attendus, des services du Premier ministre, divers textes jugés importants par les administrateurs.
En vue d’un déploiement assumé et serein, la Cdec a organisé des rencontres avec des dépositaires et consignataires (associations d’établissements bancaires, de notaires, d’huissiers, de sociétés d’assurances, dirigeants de l’administration des Marchés publics, acteurs des domaines portuaire, forestier, téléphonique, énergétique et de l’habitat), autant de détenteurs de ressources à elles dévolues. Pour ses dirigeants, ces conclaves «ont permis de nouer des relations partenariales, mais aussi visaient à susciter l’adhésion des différentes parties prenantes à la réforme».
Dans le même ordre d’idées, la Caisse, désormais dotée d’un siège au quartier Bastos, à Yaoundé, poursuit des échanges bilatéraux avec certaines Caisses des dépôts à travers le continent.
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