L’évènement se tiendra du 19 au 21 juillet 2022 dans la capitale Yaoundé, sous le thème « Nouvelles perspectives de la science Forensique dans la lutte contre la corruption, le cyber terrorisme et la criminalité financière dans les pays ». Cette Conférence mondiale placée sous le très haut patronage du Premier Ministre Chef du gouvernement, est soutenue par le Cameroon Digital Boost. Le Cameroun est ainsi le premier pays bilingue dans lequel se tiendra ladite Conférence. Les détails.
C’est à l’issue de la 6ème Conférence Mondiale tenue à Accra, au Ghana en 2021, que le Conseil d’Administration de l’Institut International des Professionnels Certifiés en Science Forensique (IIPCSF) a décidé que le Cameroun accueille du 19 au 21 Juillet 2022 à Yaoundé, la 7ème Conférence Mondiale de cette Institution. Elle intervient après celles organisées respectivement au Kenya (2014), en Tanzanie (2015), au Nigeria (2016), aux Etats-Unis (2017), en Zambie (2018) et au Ghana (2019). Le Cameroun est ainsi le premier pays bilingue dans lequel se tiendra ladite Conférence. Le but de cette Conférence mondiale est d’imprégner et de faciliter l’échange autour des nouvelles perspectives qui émergent pour équiper ces professionnels au niveau de la prévention, de l’atténuation, de la répression des actes illicites. Son objectif général est de Sensibiliser les participants aux meilleures pratiques de Science Forensique et les sensibiliser aux nouvelles perspectives dans ce domaine. Il sera question de manière spécifiques d’Augmenter le niveau de connaissances des publics cibles en développant les atouts de la police scientifique dans des domaines spécifiques tels que l’investigation criminelle, l’audit, la finance, les bâtiments et travaux publics, etc ;Fournir aux participants une plateforme d’échange et de débat, de partage d’expériences et de bonnes pratiques pour réduire les risques et les actes illégaux ;Installer les membres de la branche camerounaise de l’IICFIP
Face à la presse nationale et internationale le 29 juin 2022 à Yaoundé, les organisateurs ont dévoilé les contours de ce grand évènement que s’apprête à accueillir le Cameroun. Le Pr Bell Bidjoka a situé son contexte : « La Conférence qui va se tenir en juillet est orientée vers la lutte contre la corruption et le crime. Dans le contexte du numérique, la question de corruption au Cameroun, est une question très importante, et d‘ailleurs est répétée tout le temps par les politiques, comme étant l’un des problèmes qui entravent l’atteinte des objectifs de développement du Cameroun. La criminalité également est un problème ; il ne faut pas aller à l’école pour le savoir, et donc quand dans un pays on combat les deux phénomènes on pose des actes utiles surtout dans le contexte du numérique, tout l’environnement de la commission d’infractions et d’actes de corruption change ; le comportement social change. Il faut donc réfléchir rapidement pour adapter les institutions de l’Etat, le comportement humain et de manière général, les décisions et orientations politiques qui sont prises pour optimiser les éléments et des instruments de lutte contre la corruption et la criminalité » a-t-il déclaré.
Samuel Ervé Mandeng, établi au Canada, partenaire de premier plan de cette Conférence mondiale à travers le Cameroon Digital Boost dont il est le promoteur, s’engage à apporter sa contribution pour sa bonne organisation, mieux, sa réussite. Pour lui, « Les autorités camerounaises gagneront avec la participation des fils du pays, des camerounais de l’extérieur » dit-il. Et, relève Samuel Ervé Mandeng, « Il faut noter aujourd’hui que la cybercriminalité est une gangrène pour notre pays et ça ne peut se faire seul, il est important que les fils de l’extérieur qui occupent des postes, qui travaillent dans les institutions connues puissent contribuer au développement du pays. Le gouvernement du Cameroun devrait faciliter les ponts pour que ces camerounais viennent comme au football. Lorsque la nation est en danger, dans le domaine du sport on va chercher les professionnels. Et c’est le but du Cameroon digital Boost. Avec le Cameroon Digital Boost, nous accompagnons cette initiative. Ce sont les camerounais qui ont séjourné à l’international et qui apportent dans leur pays une certaine expérience pour sécuriser le pays. Nous pensons que c’est une bonne chose, nous soutenons cette initiative » a déclaré Samuel Ervé Mandeng visiblement heureux d’apporter son expérience, son expertise et son savoir-faire pour le développement de son pays le Cameroun. D’ailleurs, a souligné M. Mandeng, « Give Back to Mama et Cameroon digital boost sont deux concepts qui sont encastrés, c’est pour dire que nous les camerounais de l’extérieur, nous sommes prêts à donner notre contribution pour le pays. On n’est pas au Cameroun pour chercher l’argent… la situation sécuritaire au niveau digitale est critique et nous souhaitions apporter notre contribution ».
Il faut rappeler que les participants professionnels à cette conférence sont des Responsables de la conformité, spécialistes de la lutte contre la fraude, responsables des politiques de lutte contre la fraude, contrôleurs fiscaux, responsables de la criminalité économique, comptables, directeurs financiers, enquêteurs, chefs de la gestion des risques ; contrôleurs financiers, assureurs, banquiers, responsables de la cyber sécurité, universitaires intéressés par les audits/enquêtes criminelles, huissiers, avocats, agents de renseignement, personnel des agences gouvernementales de lutte contre la corruption, inspecteurs du trésor, responsables d’audit, analystes du renseignement, responsables des données et de l’analyse, chefs de la gouvernance, responsables financiers, PDG, directeurs financiers, directeurs de l’exploitation, police, gendarmerie, directeurs généraux, APC… , etc.
Leader internationalement reconnu dans le domaine, et fort de son statut consultatif auprès des grandes institutions internationales (ONU, etc.), l’IICFIP a choisi le Cameroun pour accueillir la 7ème Conférence Mondiale qui renforcera son rayonnement international et réitérera l’engagement fort du Chef de l’Etat, Paul BIYA, à faire de la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites, son cheval de bataille pour atteindre les objectifs du septennat de grandes opportunités.
Ericien Pascal Nguiamba Bibiang