Trois des cinq membres du Conseil de Sécurité de l’ONU notamment la Chine, la Russie et les USA, n’épousent plus la cause des séparatistes qui ont transformé une lutte qui aurait dû être pacifique en des pratiques terroristes occasionnant la mort de plusieurs milliers de civils camerounais et d’importants dommages psychologiques et matériels.
Après 3 années de belligérance, la Russie, la Chine et les USA affirment qu’ils sont favorables à l’indivisibilité du Cameroun. La Russie dit être contre toute ingérence dans ce conflit qui est du ressort des Camerounais eux même qui manifeste une volonté réelle de mettre un terme à ce conflit.
Les USA de leur côté comptent accompagner le pays de Paul Biya dans la reconstruction des régions en crise et pour une meilleure implémentation de la décentralisation. Cette position est similaire à celle de la Chine qui a réaffirmé elle aussi son total soutien aux autorités camerounaises et au Président de la République.
Sur le terrain malgré une campagne de diabolisation du pays, la situation s’est considérablement améliorée. Le Sud-Ouest est pratiquement sorti du spectre de la violence. Le Nord-Ouest est dans cette optique en dépit de quelques poches de résistance çà et là. Il est aussi en voie de pacification.
Les camerounais doivent arrêter cette campagne de diabolisation que certains font contre leur pays pour des raisons purement partisanes.
Le tribalisme, le repli identitaire, la conspiration contre les institutions républicaines, l’apologie de la haine ne peuvent en rien aider ce grand pays ! Mais l’amour d’antan, l’unité et l’intégration nationales, la paix de cette grande mosaïque de peuples sont des gages du développement, du progrès social et de la prospérité. Unissons-nous et bâtissons ensemble notre Nation.
C’est enfin une victoire qui augure de belles perspectives d’une sortie de crise proche.
Cependant, la découverte récente d’un Etat-Major des combattants sécessionnistes, avec diverses armes, des munitions et matériels de guerre, non loin de la chefferie de Mendakwe, tout près de Bamenda, montre à suffisance l’implication d’une frange importante de la population et des forces vives qui avaient mis leur espoir, et y croient toujours, en l’escalade de la violence pour obtenir la satisfaction de leurs revendications et de leurs attentes.
Le combat doit s’accentuer militairement, mais aussi et surtout politiquement dans cette région, afin que les citoyens puissent vaincre leur peur et se désolidariser du mot d’ordre des » journées mortes » qui continuent à avoir du succès sur le terrain. Les forces de défense pourraient être mises à contribution pour une telle offensive.
Vivement aussi que les élections annulées soient reprises et que les résolutions du grand dialogue national y soient implémentées. /-
La Rédaction