Seth KOKO, 43 ans, natif de Zialégréhoa de la S/préfecture de Guibéroua, est Père de 2 enfants. Stratège diplomatique et politique de formation, il occupait récemment la fonction de Directeur Général du Cabinet Ambassador investis, un cabinet de lobbying et conseil en investissements internationaux, une société basée en France et en Côte d’ivoire. Aujourd’hui il est le fondateur du mouvement politique et citoyen l’ALTERNATIVE-CI. Il a décidé d’être candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire pour succéder à Alassane Ouattara. Il évoque plusieurs raisons.
Lors de la crise militaro-politique de 2002, il a aidé et conseillé le Président Laurent Gbagbo en lui proposant le projet du dialogue direct inter-ivoirien. Ce projet qui a connu un franc succès s’inscrivait dans une dynamique de paix et d’élection apaisée. Le contentieux de cette mission l’ayant finalement opposé au ministre d’Etat, feu Bohoun Bouabré et au président Gbagbo, Il a dû s’éloigner pour un exil en France, de 2009 à 2011. Durant cet exil, il s’est illustré sur la scène en tant que leader de la société civile pour la défense des droits des populations, avec son ONG ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne). Cette organisation lui a permis d’interpeler le pouvoir Gbagbo pendant 15 mois de cyber activisme. Suite aux erreurs accumulées à l’époque par le pouvoir Gbagbo, Il a, dès Octobre 2009 interpelé le président d’alors à travers une action de cyber activisme. Il dit avoir même durci le ton lorsque les dérives s’accentuaient. C’est ainsi qu’il a finalement milité pour sa démission et son éviction du pouvoir ; prenant désormais fait et cause pour le président Ouattara.
Bientôt 6 ans qu’il est de retour en Côte d’Ivoire, il dit avoir l’impression que le chef de l’État dirige un peuple qu’il n’aime pas ou qu’il ne connaît pas suffisamment… «L’une de ses erreurs graves est la déportation de ses frères, ses compatriotes à la CPI, d’autres dans des prisons ivoiriennes, et la mise sous scellé du rapport de la CDVR; un rapport qui nous a pourtant coûté 16 milliards de francs CFA. Sans s’en rendre compte, il venait d’empêcher une réelle réconciliation de son peuple qui se regarde jusqu’à aujourd’hui en chien de faïence. La réconciliation a échoué, et notre programme de développement a été actionné sur des fondations très faibles. La preuve, notre système de santé a vite montré ses limites face à la pandémie de Covid-19. Aujourd’hui, la Côte Ivoire a besoin d’une réconciliation vraie et sincère entre ses fils et filles pour faciliter le travail et un développement durable. La Côte d’Ivoire ne mérite pas cette réconciliation de façade et clanique que nous constatons. Aucun pont, aucune voie bitumée, aucun métro et aucun hôtel ne peut sceller la réconciliation d’un peuple. Le peuple a besoin du respect de ses droits, de solidarité et d’unité pour faire son développement. C’est pourquoi depuis 2012 tout en observant la gouvernance du pouvoir RHDP, nous avons gardé des rapports étroits avec plusieurs groupements de la société civile, dans un souci permanant de nous acquérir des besoins réels des populations » déclare le jeune leader politique. Il poursuit et donne finalement sa position. « A ce jour, le constat est que le pourvoir n’a pas honoré ses promesses de campagne; les ivoiriens sont toujours pauvres et mal soignés et désunis. C’est pourquoi, nous avons décidé de prendre nos responsabilités. En effet, Suite aux échanges avec les populations tant en milieu urbain que rural, eu égard des préoccupations exprimées, des attentes nombreuses, des défis à relever qui sont ceux de nos concitoyens, et sensible à leurs appels, J’AI DÉCIDE de formaliser mon engagement et de lancer très bientôt le mouvement politique dénommé L’ALTERNATIVE-CI et me mettre à la disposition de mon pays, en me présentant candidat aux élections présidentielles d’octobre 2020 » déclare-t-il avant d’ajouter que même s’il n’a pas fait HEC ni HARVARD, même s’il n’a jamais été fonctionnaire international ni PHD en économie, il pense détenir les plus grands diplômes dont les grands dirigeants de ce monde rêvent : « La connaissance de son peuple et l’intelligence, la sagesse, le patriotisme et la vision, la rigueur et le sens des affaires, la volonté et le carnet d’adresse, et enfin l’humanisme et la gestion des Hommes. ».
Pour lui, « Il est plus que jamais nécessaire qu’une personne nouvelle, loin de toutes ces chapelles politiques à conflits, émerge de la société civile pour porter le flambeau du changement à la prochaine échéance électorale de 2020 ». Seth KOKO estime que 2020 devra révéler « un Leader rigoureux, sage, travailleur et surtout rassembleur ; une personne dont l’élection engendrera une Côte d’Ivoire nouvelle et apaisée, pour un avenir rassurant ». Pour cela, souligne-t-il « L’ALTERNATIVE-CI de Seth KOKO, est le gage le plus sûr de voir la Côte d’Ivoire renaître de ses cendres pour une paix et un développement harmonieux. ». L’ALTERNATIVE- CI, c’est donc « Le rassemblement des fils et filles de la Côte d’Ivoire, qui sont déçus de la gouvernance des leaders et partis politiques de ces 30 dernières années. Un mouvement révolutionnaire de la nouvelle génération de cadres et intellectuels ivoiriens, qui avec une politique hardie d’encadrement, mettent leurs compétences au service de leur pays pour un développement harmonieux. C’est, la victoire du Pardon sur les guerres et crimes du passé, avec l’adoption d’une loi d’amnistie générale, afin de donner une nouvelle chance à une paix durable. L’égalité des chances pour tous les ivoiriens sur le marché du travail quelles que soient leurs sensibilités politiques, régionales, ethniques et religieuses. C’est pourquoi toutes les ethnies et toutes les régions seront impliquées et concernées par les nominations en fonction de leurs compétences aux postes importants de l’appareil étatique. » annonce ce jeune candidat à la présidence de la République de Côte d’Ivoire. L’espoir aujourd’hui est de voir cette présidentielle se tenir dans un climat de paix.
Ericien Pascal Nguiamba