Une publication du Professeur Mathias Eric Owona Nguini largement commentée sur les réseaux sociaux parle d’une prétendue division du Cameroun par le Nord par un groupe politico-militaire. Touché par cette publication, Guibai Gatama, journaliste originaire du nord Cameroun, est sorti de ses gongs. Sa réponse au Professeur d’université est un véritable tacle musclé. Lire.
« MA RÉPONSE AU RESPECTABLE PROF MATHIAS ERIC OWONA NGUINI SUR UNE PRÉTENDUE RÉBELLION DANS LE NORD DONT L’OBJECTIF SERAIT DE COUPER LE NORD DU SUD
J’entends parler du MLC ici et là. C’est quoi le MLC mon très cher Prof Mathias Eric Owona Nguini ? Il opère exactement où ? Quels sont leurs faits d’armes à ce jour ? Sont-ils plus nuisibles que les preneurs d’otages ou les coupeurs de route qui pullulent dans le Grand-Nord depuis des années ? Sont-ils plus nombreux et mieux armés que les milliers de Nordistes qui ont rejoint les terroristes de Boko Haram et qui nous pourrissent la vie chaque jour dans le Logone et Chari, le Mayo-Sava et le Mayo-Tsanaga ?
Hier, Boko Haram était une rébellion… qui devait permettre aux Nordistes d’avancer masqués pour Etoudi (Cf Eyebe Ayissi, le prof lui-même, Dénis Kwebo…). Cette mise à l’épreuve par des accusations fallacieuses, blessantes, alors que nous payions un lourd tribut au terrorisme n’était pas seulement une erreur d’appréciation mais le résultat d’une démarche bien mûrie. Bref passons. Aujourd’hui, c’est le MLC, une petite bande de preneurs d’otages, de coupeurs de route installés à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria au niveau de la zone forestière de Kontcha, dont une partie des effectifs a été récemment neutralisée par des comités de vigilance du Nigeria, qui est agitée comme une menace sécuritaire de grande ampleur visant à couper le Nord du Sud. Je suis persuadé que les Nordistes ne commettront pas l’erreur d’une quelconque rébellion ou insurrection pour être malicieusement écartés de la seule bataille qui vaille d’être menée en ce moment : celle de la succession du Président Paul Biya. Ils sont dans la République, un et indivisible. Ils sont respectueux de ses lois et c’est dans cette République qu’ils se battront. Chacun avec ses arguments. »
GUIBAI GATAMA