Invité à prester lors du concert géant du Festival International Roots and Beauty Africa (FIRBA) le 9 février 2023 au stade Omnisports de Yaoundé, l’artiste malien Sidiki Diabaté qui avait déjà reçu 80% de son cachet(largement au-dessus du contrat) plus 14 billets d’avion payés sans compter la réservation á l’hôtel Djeuga Palace à Yaoundé, n’est finalement pas arrivé au Cameroun. La promotrice du FIRBA la camerounaise Sylvie Dang Makendi basée à Atlanta aux Etats-Unis, aux abois et en larmes, déclare avoir investi plus de 22 millions de FCFA sur cet artiste, son manager (sa petite sœur) et les 14 membres de son équipe. Cet artiste est actuellement poursuivi en justice et pourrait être capturé pour répondre de ses actes. Voici en intégralité les révélations scandaleuses de cette vaste escroquerie.
Organisé du 7 au 11 février 2023 à Yaoundé par SM Fashion House de Sylvie Dang Makendi une camerounaise basée à Atlanta aux Etats-Unis, le FIRBA s’est voulu une véritable vitrine du label Made in Africa. D’ailleurs, ce festival était organisé dans l’optique de mettre en lumière, tout ce que les artistes africains font dans des domaines les plus variés de la culture avait expliqué Sylvie Dang Makendi la promotrice. Cette camerounaise installée aux Etats-Unis a été la lauréate du prix AFRRICAN DESIGNER en 2019 à Hollywood avec son label SM Fashion House. Elle a à son actif deux grands évènements annuels à Atlanta et en Géorgie. C’est donc cette vaillante et dynamique promotrice de la culture africaine qui vient d’être abusée par le jeune artiste malien Sidiki Diabate (31ans), son manager et ses complices. Sylvie Dang Makendi explique en français facile ce qui réellement passé: « Sidiki est contacté par un ami pour un concert au Cameroun le 9 Février. Sidiki et son équipe demandent 25 mille euro, 50 % á la signature du contrat ce qui a été fait. Ensuite ils demandent á venir avec son équipe de 14 personne ce que je trouve lourd ils insistent sur les 14 personnes. 1 suite dans un hôtel 5 Etoiles ainsi que des chambres pour son équipe avec room service. Une avance de 12.500 euro est donnée. Le contrat signé. Nous commençons la promotion. Ça commence d’abord à compliquer quand il faut que Sidiki fasse la vidéo de confirmation. Le directeur artistique écrit á sa petite sœur qui est le manager elle prend des semaines pour répondre et quand elle vient répondre c’est avec une arrogance et mépris. Finalement Sidiki fait la vidéo de confirmation. Trois semaines avant l’évènement nous les contactons pour savoir s’ils ont besoin des visas. Nous avions déjà l’information par le délégué du gouvernement qu’il y a une convention entre le Mali et le Cameroun, les Maliens n’ont pas besoin de visas pour entrer au Cameroun. La dame nous envoie 6 noms des non Maliens de leur équipe, nous leur obtenons les visas » écrit, déçue, la promotrice du FIRBA Sylvie Dang Makendi. Elle poursuit : « Par la suite, la dame envoie au lieu de 14 Noms plutôt 15 noms pour l’obtention des billets et elle nous informe qu’elle serait partie à Paris pour ses affaires et qu’on devrait lui prendre un billet Paris Cameroun et de surcroit première classe. Le directeur artistique lui rappelle que le contrat c’est 14 personnes et le départ c est Bamako Yaoundé et non Paris Yaoundé. Elle devrait s’arranger á être á Bamako á la date du départ… Au final elle nous renvoie une liste de 14 personnes et elle nous informe qu’elle ne viendra plus. On achète les 14 billets d’avion. Sdiki et son équipe devraient arriver le Mardi 7 Février. 5 jours avant, sa sœur nous exige qu’il faut payer la totalité du cachet avant qu’il bouge de Bamako. On lui rappelle que le contrat ne dit pas de payer 100 % du cachet avant de bouger. Elle dit qu’elle ne veut rien entendre ». Une histoire digne d’un film de la mafia. Mais ajoute la promotrice du FIRBA, « Finalement elle demande d’envoyer les billets d’avion. On paye 14 billets d’avion. A la date du 6 février veille de leur arrivée la dame appelle á 22h pour nous informer qu’ils ont reçu 10 billets au lieu de 14. Donc ils ne bougent pas. Sauf qu’á l’heure-là l’agence est fermée. Nous ne pouvons joindre personne pour comprendre ce qui s’est passé. On supplie la dame de laisser voyager les 10 personnes puisque l’artiste faisait partie des 10 elle refuse. Elle dit la totalité ou rien .Finalement on annule ce voyage. Il faut payer les pénalités qui reviennent á 1milion 200 mille FCFA. On envoie á nouveau les billets pour le vol du 8 février. La dame nous appelle á 22h pour nous dure qu’ils ne peuvent pas voyager parce qu’il leur faut les visas .on dit comment ça ? Depuis quand le Mali prend le visa pour le Cameroun ? Elle insiste. On lui demande pourquoi elle n’a pas appelé en journée pour qu’on résolve le problème. Ce voyage est encore annulé. Il faut encore prendre á nouveau les billets et payer les pénalités. Là il nous reste une dernière chance, la journée du dit concert. On réussit á leur prendre des visas on envoie. On prend á nouveau les billets pour le 9 ou ils devaient arriver á 18h partir directement de l’aéroport pour le stade. La sœur nous sort la dernière botte après tout ceci qu’il faut donner la totalité du cachet avant qu’ils ne voyagent nous sommes á la veille du spectacle. La dame saisit un ami qui était en transit á Paris pour le Cameroun, celui qui avait négocié le contrat avec eux, elle lui dit que si on ne complète pas la totalité du cachet ils ne bouchent pas .Le monsieur pris de panique, sans toutefois me consulter négocie avec la dame qui lui dit de donner 7. 600 euro plus les 12.mil 500 euro perçu á la signature ,ça va faire 20.100 euro ce qui donne 75 % du cachet. Si elle reçoit ces 7mil 600 euro ce soir, l’équipe voyage le lendemain. Le monsieur á cédé il á demandé á les rencontrer pour remettre les 7600 euro. La dame à dépêché son mari qui est allé á la rencontre du monsieur et a déchargé la somme de 7mil 600 euros. A peine le monsieur a tourné le dos, 2h après, la dame lui envoie un message pour dire qu’ils ont changé d’avis. Il faut compléter le restant d’argent pour que ça fasse 100% du cachet pour qu’ils voyagent. Le monsieur lui dit mais pourquoi prendre donc mes sous? Dans ce cas remboursez donc l’argent que je viens de donner. Parce que je l’ai donné pour sauver l’honneur. Si non le contrat est clair qu’on vous donne d’abord la moitié. La dame ne répond plus. On croyait que c’était une blague. Ils ne sont pas finalement venus ». Voilà comment le jeune chanteur Sidiki Diabaté et sa bande ont escroqué et roulé dans la farine une jeune promotrice de la culture africaine qui pourtant avait cru en lui en insistant qu’il vienne prester au Cameroun, pour le bonheur des mélomanes. Hélas la promotrice du Festival International Roots and Beauty Africa n’avait pas su qu’elle serait ainsi roulée dans la farine par l’artiste et son manager. Elle a donc décidé de poursuivre l’artiste en justice pour que ce tord soit réparé et que l’artiste et son manager lui remboursent tout simplement son argent illégalement perçu puisque lui, son manager qui est sa petite sœur et son équipe ne sont jamais arrivés au Cameroun et ont reçu de l’argent.
La promotrice du FIRBA confirme le versement de la moitié du cachet à l’artiste avant la signature du contrat, Comme dit le contrat. Madame Sylvie Dang Makendi précise que Sidiki Diabaté a reçu 80% de son cachet plus 14 billets d’avion payés sans compter la réservation á Djeuga hôtel à Yaoundé. Et le deuxième versement á un jour du voyage après leur « chantage ». Et finalement ayant perçu tout cet argent, l’artiste n’est pas venu à Yaoundé prester à ce concert qui avait à l’affiche d’autres artistes comme le Turbo d’Afrique l’artiste camerounais Petit Pays.
Cette situation déplorable est perçue dans les milieux du showbiz au Cameroun comme une vaste escroquerie et une arnaque savamment orchestrée. L’on espère qu’un arrangement à l’amiable sera trouvé entre les deux parties pour sauver l’image des artistes maliens et de la musique africaine.
Perin Loire Nzindi.