Dans sa somptueuse résidence sise à Bastos , un quartier chic de la capitale Yaoundé, le Président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation, le Pr. Shanda Tonme dont l’intense activité politique suscite de plus en plus des interrogations au sein de l’opinion, a reçu en audience début septembre serge Angoni Onguene, coordonnateur du « collectif patriote monde du Cameroun », au terme de cette audience, le « Médiateur universel » a révélé à la presse le contenu d’une correspondance adressée au Président Paul Biya le 7 septembre 2021, le suppliant de modifier la Constitution. Et pourquoi ? Eclairages.
Le 9 septembre 2021 Jean-Claude Shanda(photo à droite) Tonme le Président du MPDR a reçu en audience Serge Angoni Onguene, Coordonnateur du « Collectif patriote monde du Cameroun ». Une audience qui selon Serge Angoni Onguene, va en droite ligne « dans le sens de la convergence de vue, de la consolidation des actifs que le Collectif des Patriotes Monde du Cameroun mène déjà dans le souci de restaurer l’image du Cameroun ; de soutenir les institutions du Cameroun et d’appuyer la diaspora du Cameroun à se mettre ensemble autour des symboles nationaux ». Et au sortir de cette audience, le Président du MPDR a lâché l’information. « Nous avons estimé qu’il était sans doute temps que l’on pense à la juste contrepartie des libéralités, de la libéralisation de la vie politique qui date des trains de libertés de 1990. Cette contrepartie, c’est notre responsabilité à tous. La constitution n’a pas été assez précise sur ce point-là, sur le rôle des partis politiques, par rapport aux intérêts nationaux en ce qui concerne leur apport leur contribution. Nous supplions le chef de l’Etat de réaménager l’article 3 qui parle, qui évoque la spécificité, le rôle, la présence fonctionnelle et opérationnelle des partis politiques. Il est presque devenu pour certains acteurs politiques, que la protection du Cameroun de nos intérêts nationaux, de notre intégrité territoriale, est une affaire du seul gouvernement, du chef de l’Etat, c’est notre affaire à tous au premier rang desquels ceux qui institutionnellement organiquement en tant qu’acteurs politiques adressent en permanence des messages à l’opinion, développent, organisent, cultivent des partisans. Il était important que l’article 3 soit revu pour repréciser leurs responsabilités pour dire que les partis et formations ne concourent pas simplement à l’expression du suffrage universel, ils contribuent aussi à la protection de nos intérêts nationaux à la préservation de l’intégrité territoriale et à la garantie de la paix sociale. Nous supplions, nous quémandons, nous attirons, nous souhaitons, nous plaidons pour que la très Haute attention du chef de l’Etat se penche sur cet aspect, sur cette contrepartie indispensable » a déclaré Shanda Tonme.
Perin Loire Nzindi