Dans un communiqué rendu public le 29 octobre 2025, par son président, Joseph Chebongkeng Kalabubsu ancien journaliste du média public Crtv, le Conseil national de la communication (CNC) du Cameroun accuse les médias français, France 24, LCI, et Radio France Internationale (RFI), de traiter « de manière biaisée et inappropriée » les informations relatives à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 suite à la proclamation des résultats de cette importante échéance électorale. Le CNC dénonce leur démarche, contraire aux règles de l’éthique et de la déontologie journalistiques, qui porte atteinte à la crédibilité des institutions et menace le climat de paix et de stabilité chèrement préservé par la nation Camerounaise. Voici ce qui peut arriver à RFI, France 24 et LCI au Cameroun. En savoir davantage.
Le communiqué du CNC renseigne que ce mauvais traitement a été constaté dans les programmes respectifs du 28 octobre 2025 de ces médias français.
« A l’analyse, ces programmes révèlent l’investigation insuffisante, un déséquilibre manifeste, l’absence d’une approche contradictoire entre les parties évoquées et des intrusions inacceptables dans la vie privée des autorités publiques. Une telle démarche, contraire aux règles de l’éthique et de la déontologie journalistiques, porte atteinte à la crédibilité des institutions et menace le climat de paix et de stabilité chèrement préservé par la nation Camerounaise » dit le Conseil national de la Communication.
Le CNC rappelle ainsi à l’ensemble des professionnels des médias et spécifiquement à France 24, RFI et LCI que le Cameroun est un Etat de droit dans lequel le processus électoral est encadré par une législation à caractère général et impersonnel et que fort de cette législation, le Conseil Constitutionnel est la seule instance compétente pour proclamer les résultats de l’élection présidentielle, après avoir pris en compte les protestations légalement formulées.
En outre, les décisions de cette instance souveraine ne sont guère susceptibles de contestation. Aussi, les journalistes doivent s’abstenir de tout traitement partial et donc non professionnel des informations à caractère sensible, notamment en période électorale, au risque de fragiliser la cohésion sociale.

Selon le CNC « les exigences d’investigation, d’équilibre et de responsabilité doivent sous-tendre tout traitement de l’information à destination de l’opinion publique nationale ou internationale…Le Conseil national de la communication réitère sa pleine vigilance face à toute dérive médiatique susceptible de porter atteinte à la sérénité du débat public ou à la paix sociale, et se réserve le droit de prendre, en toute indépendance, les mesures appropriées, prévues par la réglementation en vigueur » précise le président du CNC Joseph Chebongkeng Kalabubsu.
Ericien Pascal à Yaoundé


















