Ancien d’église, Coordonnateur de la musique de la fédération Nyong-Afamba et promoteur culturel, le président du Comité d’organisation du Festival pour la Paix et la Stabilité au Cameroun, qui aura lieu le 2 novembre 2024 à Akonolinga dans la région du centre, explique les contours de cet événement dont l’objectif est de rassembler les Camerounais autour des valeurs de paix, de stabilité et de fraternité à travers la musique et la prière. Entretien.
Monsieur le Président du Comité d’Organisation du Festival pour la Paix et la Stabilité au Cameroun, où en êtes-vous avec les préparatifs de cet important événement ?
Les préparatifs avancent à un rythme soutenu et sont bien coordonnés. Nous avons finalisé l’organisation logistique, l’installation des équipements techniques est prévue dès vendredi 01 novembre sur le site de l’événement, et le programme des interventions et des performances musicales est connu et arrêté.
De plus, nous avons une équipe dévouée qui se dévoue à réserver un service d’accueil des invités et de la sécurité, et les répétitions des artistes sont en cours pour offrir un spectacle de qualité. La mobilisation des partenaires et des sponsors est également bien engagée, ce qui nous permettra de réaliser un événement mémorable. Nous sommes donc confiants quant au succès de ce festival.
Pouvez-vous nous décliner les objectifs de ce festival et ce qui a inspiré sa conception ?
Ce festival a pour objectif de rassembler les Camerounais autour des valeurs de paix, de stabilité et de fraternité à travers la musique et la prière. Inspirés par les valeurs chrétiennes de tolérance et de réconciliation, nous avons voulu offrir un espace où chacun puisse célébrer l’unité nationale. L’idée est de créer une atmosphère de recueillement, de réflexion, et de dialogue spirituel, en invitant les fidèles et les citoyens à se réunir pour prier pour un Cameroun plus stable et uni. Nous espérons que ce festival servira de point de départ pour renforcer les liens entre les différentes communautés de notre cher et beau pays.
Monsieur Mvoandji Georges, quelles sont vos attentes à l’issue de ce festival ?
Nous espérons voir une prise de conscience collective sur l’importance de la paix dans notre pays. À travers les messages de paix et d’unité qui seront véhiculés, nous souhaitons toucher les cœurs des participants, des internautes (soit dit en passant le spectacle sera diffusé en direct sur les plateformes digitales les plus connues au Cameroun) et des téléspectateurs pour qu’ils se sentent impliqués dans cette démarche.
Notre souhait est également que ce festival devienne un rendez-vous annuel, offrant un cadre durable pour promouvoir la paix au Cameroun. Enfin, nous espérons que cet événement inspire d’autres initiatives similaires, pour que la paix et la stabilité deviennent une priorité au niveau local et national.
Qui sont concernés par ce festival ? En d’autres termes, quelle est la cible ?
Le festival s’adresse à tous les Camerounais, sans distinction de confession, d’âge, ou de région. Nous voulons rassembler les fidèles, les responsables religieux, les autorités locales et nationales, ainsi que toute personne sensible aux enjeux de paix et de stabilité au Cameroun. Nous accueillons également nos partenaires, nos sponsors, et tous ceux qui croient en la puissance de la prière et de la musique pour instaurer l’harmonie sociale.
À quelques heures de la tenue de ce grand événement, quel message pouvez-vous encore véhiculer afin de s’assurer de sa réussite ?
Nous invitons tous les Camerounais à venir nombreux et avec un esprit d’ouverture et de solidarité. Nous sommes convaincus que l’unité nationale se construit au-delà des différences et que chaque participant apporte une pierre à l’édifice de la paix. Chacun de nous a un rôle à jouer, et ensemble, nous pouvons renforcer les liens fraternels pour un Cameroun plus stable et prospère. Soyons donc tous unis pour faire de ce festival un symbole de notre engagement pour la paix.
Entretien avec Ericien Pascal